Le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, a affirmé que l'Algérie a échappé aux effets néfastes du « printemps arabe » grâce à la charte pour la paix et la réconciliation nationale conçue par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « La bonne conception de cette charte a permis d'immuniser l'Algérie contre les perturbations intervenues dans les pays voisins, proches ou lointains qui ont mené à l'effondrement de certains Etats, à l'ingérence étrangère et à des tragédies que l'on voit aujourd'hui dans les naufrages en Méditerranée des ‘'bateaux de la mort''. C'est la raison pour laquelle l'Algérie est qualifiée d'île tranquille et stable dans le contexte géopolitique bouleversé et où plusieurs pays ont perdu leur souveraineté et leur position sur la scène internationale », a affirmé le président de l'APN lors de son discours d'ouverture, hier, à l'occasion de la journée parlementaire enue au siège de l'APN sur « la paix, réconciliation nationale et le développement en Algérie ». Pour le président de l'APN, cette conjoncture exige « la conjugaison des efforts des institutions de l'Etat, à leur tête la justice et les organisations de la société civile afin de combattre les virus de la corruption, de la contrebande, de la dilapidation de deniers ainsi que le laxisme avec la force et la rigueur de la loi ». Les vertus de la réconciliation nationale sont également reconnues par le monde entier. « L'Algérie est devenue une référence en matière de paix et de réconciliation au regard des autres pays qui se sont inspirés de l'expérience algérienne en matière de sécurité et de stabilité », a souligné Ould Khelifa. « La diplomatie algérienne a, pour sa part, gagné la confiance de plusieurs pays dans notre voisinage géopolitique et sécuritaire ayant bénéficié de son aide pour le rétablissement de la paix et de la stabilité. L'Algérie respecte la souveraineté des Etats, ne s'ingère pas dans leurs affaires intérieures et refuse de s'incliner ou de se soumettre aux pressions concernant cette question », a-t-il expliqué. La paix est la condition sine qua non pour instaurer le développement et la croissance. « Le succès de la réconciliation nationale a mené à la stabilité qui est la première condition du développement. En effet, l'Algérie a adopté une vision stratégique du développement durable qui lui a valu d'élever son niveau d'immunité, une stratégie qui se concrétise dans plusieurs décisions dont le payement anticipée de la dette extérieure, le règlement des équilibres financiers et monétaires globaux, la rationalisation des dépenses publiques, l'investissement dans les projets stratégiques, la promotion des domaines liés au développement humain et l'investissement dans les infrastructures de base », a expliqué Ould Khelifa, qui a évoqué aussi les réformes opérées dans les secteurs de la justice et de l'administration et des droits de la femme, lui permettant ainsi une meilleure protection et une promotion politique. En soulignant que « l'histoire retiendra la contribution importante du président Abdelaziz Bouteflika dans la résolution de conflits », Larbi Ould Khelifa estime que toutes ces réalisations ont « forcé la reconnaissance et le respect des grands dirigeants à travers le monde qui sollicitent son opinion et sa grande expérience politique dans la résolutions des conflits qui troublent certaines régions à travers le monde ». « A cet égard, plusieurs présidents de parlements arabes et africains ayant visité l'Algérie ou rencontré des responsables algériens dans des conférences régionales et internationales ont manifesté leur volonté de bénéficier de l'expérience de la charte pour la paix et de la réconciliation nationale. D'ailleurs, le premier responsable du plus grand pays latino-américain ne s'est-il pas interrogé : « Votre président n'a-t-il pas le mérite de se voir attribuer la plus haute distinction pour la paix dans le monde attribuée annuellement à Oslo ? », a rappelé Ould Khelifa qui a tenu aussi à rendre hommage aux différents corps de sécurité « qui ont protégé le peuple dans les villes et la campagne, au nord et au sud du pays et qui sont finalement venus à bout du terrorisme criminel » et à s'incliner à la mémoire des victimes de cette tragédie. « Il est de notre devoir d'être fier des acquis de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, de les valoriser et de les sauvegarder. Le 29 septembre devrait être institué journée nationale de la réconciliation et de faire de la promotion de cet accomplissement, car la réconciliation constitue aujourd'hui un exploit stratégique pour tous les Algériens et pour tous les partisans de la paix et de la sécurité dans le monde », a-t-il conclu.