Le G7 et les pays du Golfe se sont engagés, mardi dernier, à fournir 1,8 milliard de dollars pour le financement des organisations spécialisées de l'ONU, particulièrement l'agence de l'ONU pour les réfugiés et le Programme alimentaire mondial, confrontées à la pire crise de réfugiés (60 millions de personnes dont 4 millions de Syriens) depuis 70 ans, a annoncé le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier dont le pays s'est engagé, à lui seul, à verser 100 millions d'euros. Cet engagement a été annoncé à New York après une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 - Grande-Bretagne, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Etats-Unis - avec leurs homologues du Koweït, du Qatar, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, d'Autriche, des Pays-Bas, de Norvège, de Suède, de Suisse et de Turquie. La décision intervient après que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que les organisations humanitaires de l'ONU étaient « en faillite » à l'ouverture de la session annuelle de l'assemblée générale des Nations unies. Le haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Antonio Guterres, a assuré que les agences de l'ONU n'arrivaient pas à assurer « le minimum vital » aux réfugiés.