Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé jeudi dernier à Jijel que la crédibilité de l'appareil judiciaire est le garant de la stabilité du pays. Intervenant lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle présidente de la Cour de justice, Houaria Boumaza, Louh a rappelé qu'il était nécessaire de redonner à l'appareil judiciaire la crédibilité qui lui sied et qui, a-t-il affirmé, constitue « le socle de la stabilité du pays ». Le ministre a évoqué, dans son intervention, les amendements apportés au code de procédure pénale et qui, a-t-il souligné, « consolident les droits du prévenu et les libertés individuelles ». Les droits de l'homme et le droit à la défense sont « indissociables », a ajouté Louh, rappelant que ces droits sont une « revendication de la société », tout en insistant sur « la nécessité de l'ancrage de la culture judiciaire ». Sur un autre chapitre, le ministre a rappelé l'importance à accorder à l'investissement dans les ressources humaines pour atteindre les objectifs assignés à la réforme de la justice initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a souligné que ce point est inscrit dans les programmes de l'Ecole supérieure de la magistrature. Le thème de la modernisation de la justice a été également abordé par le ministre qui a affirmé, à ce propos, que des « étapes importantes » ont été franchies. La cérémonie d'installation de la nouvelle présidente de la Cour, en remplacement de Mme Hadjer Benyezzar appelée à d'autres fonctions, s'est déroulée au siège de la Cour en présence du corps de la magistrature, des autorités civiles et militaires et des auxiliaires de justice.