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« Les autorités saoudiennes identifient les décédés grâce aux empreintes », selon Mohamed Aïssa Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs au forum de la radio
Les chiffres ont été révélés, hier, par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, invité du forum de la Radio nationale. « L'identification des décédés qui se trouvent dans les morgues des hôpitaux de Taif et Djeddah se poursuit », a-t-il affirmé. Avec la finalisation de cette opération, prévue pour la fin de la journée d'hier, le nombre réel des disparus sera connu. Selon lui, « un assainissement national des listes des hadji sera opéré et leurs familles contactées afin de déterminer avec précision qui est porté disparu. Il y a des hadji qui ont rejoint les aéroports pour retourner au pays au lendemain de la catastrophe, c'est le cas des deux hadji de Djelfa qui sont chez leurs familles alors qu'ils étaient portés sur la liste des disparus », a expliqué le ministre. « La saison du hadj ne peut être déclarée terminée qu'au retour du dernier pèlerin », a-t-il ajouté. Jusqu'à hier, 14.000 hadji ont rejoint le pays et le dernier voyage est prévu le 19 octobre à destination de Constantine. « Un seul cas enregistré suite à l'effondrement de la grue n'a pas encore été identifié. Le recours à l'ADN est nécessaire », a-t-il précisé. Le ministre n'a pas manqué de saluer la patience, le courage et l'esprit de solidarité de nos pèlerins. « Le hadji algérien a donné l'exemple. Il était le premier à se rendre aux hôpitaux pour donner faire don de son sang et il a contribué au sauvetage des blessés ». « On n'a pas à s'immiscer dans l'organisation du hadj » Des mesures exceptionnelles avaient été prises cette année afin d'assurer un hadj sans incidents. La catastrophe de la grue mais surtout la bousculade de Mina ont réduit les efforts consentis. Mais cet incident, dira le ministre, « ne peut être politisé ou être à l'origine de la demande d'une quelconque immixtion de l'Algérie dans l'organisation du hadj ». « Nous attendons les résultats de l'enquête ouverte par les autorités saoudiennes car une anomalie est survenue ce jour-là », a-t-il fait remarquer. Cet incident, selon le ministre, « ne peut constituer une raison pour diminuer le nombre des hadji qui est de l'ordre de 28.000, en plus des 800 membres de la mission et les 200 membres de la Protection civile. Nous aspirons même à récupérer nos 38.000 places », a-t-il annoncé