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Le cinéma d'expression amazighe dominé par l'amateurisme
Selon un scénariste
Publié dans Horizons le 19 - 10 - 2015


Le cinéma d'expression amazighe est dominé par l'autoproduction amateur, a affirmé, hier, à Tizi Ouzou, le scénariste et président du Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques (FDATIC), Tahar Boukella. « La production professionnelle du cinéma d'expression amazighe représenté par, entre autres, Bouguermouh et Belkacem Hadjadj, ne compte qu'une dizaine de films », a relevé le scénariste lors d'une journée d'étude sur le « Cinéma amazigh, bilan et perspectives à l'ère des technologies de l'information et de la communication ». Pour le reste de la production, il s'agit plutôt « d'autoproductions de jeunes amateurs qui tournent avec des caméras vidéo qu'ils vendent sous forme de DVD et qu'ils arrivent parfois à faire passer à la télévision, a-t-il précisé. « Ces films ne sont pas des productions cinématographiques, vu qu'ils ne répondent pas au format du cinéma car ce sont des vidéos de qualité technique médiocre et une écriture basique et pas élaborée », a indiqué Boukella, soulignant toutefois qu'il n'y a pas lieu de « dénigrer » ces productions puisqu'elles constituent un « vivier qui montre qu'il y a une jeunesse qui veut faire du cinéma ». « Plutôt que de mépriser ce travail d'amateur, il faut donner les moyens aux jeunes afin de leur permettre d'accéder à une production professionnelle par la formation et les subventions de l'Etat assurées par le biais du FDATIC », a estimé le président du Fonds. S'agissant du choix du genre de production, Boukella a conseillé aux jeunes réalisateurs d'opter pour « un bon court métrage qu'un long métrage qui ne ressemble à rien ». L'amélioration de la qualité des scénarii, a-t-il dit, peut se faire à travers des ateliers d'écriture, l'ouverture de salles de cinéma en faisant appel à l'investissement privé afin d'instaurer une culture cinématographique dans la société et même chez les producteurs qui en manquent, et assurer obligatoirement une formation académique aux réalisateurs. En somme, a insisté le président du FDATIC, « il faut aider le film amazigh en encourageant la qualité ».

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