Société de sécurité informatique réputée dans le monde de l'informatique et du cyberespace, Kaspersky Lab n'en est pas moins lavée de tout soupçon de lien avec le Kremlin. « Kaspersky Lab est une société privée spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information proposant des antivirus, anti-spyware, anti-spam ainsi que d'autres outils de sécurité », écrit l'encyclopédie en ligne Wikipédia qui ajoute qu'elle « a été fondée par Natalya Kasperskaya et Eugène Kaspersky en 1997 et son siège est à Moscou. » Le magazine Wired, dédié aux nouvelles technologies et à internet, a parlé de Kaspersky comme une usine située à « au nord du Kremlin ». Ce qui n'a pas été du goût de son fondateur Eugene Kaspersky qui, d'après le site du quotidien français www.liberation.fr, aurait glissé sur son blog la mise au point suivante : « Kaspersky Lab est une entreprise internationale privée qui a enregistré sa holding en Grande-Bretagne en 2006. Nos affaires n'ont rien à voir avec le Kremlin. » D'après Wired, le parcours de Kaspersky est à interroger : « Né en 1965 dans la Russie soviétique, Eugene Kaspersky entame dès l'âge de 16 ans un cursus à l'Institut de cryptographie, de télécommunications et d'informatique de Moscou, que soutient le KGB. Diplômé, il intègre l'armée comme officier de renseignement et a, depuis, conservé des liens avec les services de sécurité russes », avance-t-il repris par liberation.fr. Dans ce qui est assimilé à une « croisade anti-russe », ce magazine attire l'attention sur la place et le rôle de la société Kaspersky : « Un proche associé du régime de Poutine qui est responsable de la protection des données de millions d'Américains, un officier du renseignement supposément retraité qui s'occupe désormais de révéler les opérations clandestines des autres nations. »