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« Il faut de la casse pour que le gaz passe »
Ahmed Deraï, DG SDE Bejaia
Publié dans Horizons le 31 - 10 - 2015

Au vu de la nouvelle situation économique du pays, le programme gaz est-il maintenu dans son intégralité ?
En matière de programme gaz, la convention signée entre nous et le ministère de l'Energie a tenu compte de tout, donc le financement existe, rien n'est touché. Nous n'avons reçu aucune instruction bloquant ou limitant l'investissement. Les 2.000 milliards dégagés pour la wilaya de Bejaïa sont disponibles. Nous sommes en train de payer les entreprises réalisatrices. Nous avons payé l'équivalent de 183 milliards jusqu'à aujourd'hui. Nous sommes la wilaya qui a payé le plus par rapport au programme quinquennal gaz. Pourquoi ? Parce que la première tranche a été préfinancée par le groupe Sonelgaz, qui est ensuite remboursé par l'Etat. Par contre, il y a des restrictions budgétaires en matière d'investissements dans le plan d'urgence. Tout ce qui n'a pas été réalisé, ne le sera pas. Vu que le plan d'urgence était destiné à répondre aux exigences de la période estivale passée, la décision a été prise de surseoir aux projets qui n'ont pas été réalisés.

Concrètement, cela veut dire quoi ?
Concrètement, sur les 240 postes prévus, nous n'en avons réalisé que 140. Donc, nous ne réaliserons pas plus, c'est-à-dire une centaine de postes. Toutefois, nous avons réalisé les plus urgents. Parce que nous n'avons pas tenu compte uniquement de l'urgence été 2015. Nous avons anticipé pour préparer les saisons estivales 2016, 2017, 2018. D'un autre côté, nous avons un programme pour réaliser cinq postes sources, de 60 KV et 30 KV. Les postes sources rayonnent sur des régions et non sur des quartiers. Sur ces cinq postes, trois ont été annulés pour un problème de financement. Ce n'est pas uniquement à cause des coupes liées à la chute des prix du pétrole, mais plutôt et surtout au montant de nos créances. Nous avons de grosses difficultés à les recouvrer. Nos créances, à elles seules, suffiraient à régler tous ces problèmes évoqués. Nous sommes une grosse direction qui gère environ 5 milliards de dinars par an, si nous encaissons toute cette somme, cela couvrirait de loin tous nos investissements, qui sont de l'ordre de 4 milliards de dinars. Mais nous n'encaissons qu'à peine 3 milliards de dinars. Cela bloque nos projets internes, c'est-à-dire ceux liés à la qualité de service.

Ne vous est-il pas possible de reprendre la centaine de projets annulés ?
Nous avons des solutions, mais je préfère ne pas développer la question. Quand on aura plus d'argent, nous allons soumettre cette question au PDG de la SDE qui prendra les décisions adaptées. Mais il nous faut le financement, et cela dépend du recouvrement de nos créances.

Où en êtes vous en matière d'avancement sur le programme gaz ? Est-ce que tous les chantiers sont lancés ?
A part quelques-uns, oui. Théoriquement, nous avons 216 chantiers en cours. Une dizaine d'entre eux sont soit à l'arrêt ou pas encore lancés. Pour certains à cause de problèmes techniques, pour d'autres à cause de l'indisponibilité d'entreprises sous-traitantes, ou qui sont engagées sur d'autres chantiers et n'ont pas la capacité de travailler en simultané sur plusieurs projets. Pourquoi ont-elles été retenues ? Tout simplement parce que c'est tout ce qu'il y a. Nous avons retenu toutes les entreprises disponibles sur le marché, nous leur avons donné des chantiers, elles sont prises sur d'autres chantiers dans d'autres wilayas où elles ne sont pas payées, elles ont donc des difficultés financières ailleurs. Chez nous, elles sont payées. Nous ne pouvons pas les enlever, nous ne pouvons pas les sanctionner, nous ne pouvons les gérer. Ceci d'une part. D'autre part, le programme de 5.000 km de réseau gaz est un programme quinquennal, et nous nous sommes fixés comme objectif ambitieux de le réaliser en seulement trois ans.
Nous avons déjà fait 1.000 km en dix mois. Si nous continuons à ce rythme, et nous allons l'améliorer cette vitesse, nous le ferons en trois ans. Mais nous avons des difficultés propres à nous. Pour surveiller 216 chantiers, il faut autant d'agents, ce qui est impossible. Ce que nous avons fait, c'est de prendre les gaziers qui gèrent le réseau existant, qui était de 1.700 km. Mais mettre l'ensemble des gaziers, c'est impossible, nous aurions délaissé autrement le réseau gaz, il y a des risques d'explosions, d'accidents mortels, etc. Ce qu'on a fait, c'est de prendre les plus chevronnés d'entre eux et nous avons recruté de nouveaux agents qu'on a formés rapidement, et que nous avons injectés sur le terrain, chapeautés par les anciens. Nous avons ainsi à peu près une cinquantaine de surveillants sur le terrain. Bien sûr, ces surveillants doivent s'assurer de la qualité des travaux, de la matière utilisée, mais surtout de la tenue des chantiers, parce que déjà nous commençons à avoir des problèmes avec les autorités, toutes les autorités et j'insiste sur cela, en particulier les P/APC de toutes les communes concernées et la direction des travaux publics. Pourquoi ? Pour ce qui est des P/APC, ils reçoivent les doléances des citoyens.
Il y a de la poussière, il y a du bruit, des gravats sur la chaussée... Nous avons rédigé une lettre que nous avons adressée à tous nos clients dans laquelle nous leur expliquons ce qu'est un programme gaz et où nous nous sommes excusés de tous les désagréments causés. Maintenant, par le biais de votre journal, je veux aussi leur dire : vous nous excusez mais on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs. Il faut de la casse pour que le gaz passe. Le gaz on l'enterre, de préférence juste à côté des routes. Donc, cela touche le citoyen, la commune et les travaux publics. Bien sûr, dans nos cahiers des charges nous sommes tenus de remettre en l'état. La remise en l'état se fait en deux parties, l'une se fait le soir avant de fermer le chantier, il faut le nettoyer et fermer la tranchée et n'en laisser que les derniers mètres, poser la signalisation. Bien sûr nous faisons du bruit, nous faisons de la poussière, mais c'est un mal nécessaire. Nous avons réalisé jusqu'ici 1.000 km. Je vous assure que c'est un exploit. Je tiens d'ailleurs à remercier la population de ne pas s'être opposée. Une partie infime s'est opposée, le reste nous a aidés directement ou indirectement en nous laissant travailler. Les oppositions sont insignifiantes en matière de distribution. Dans le domaine du transport, il y en a toujours. Dans la distribution, c'est ce qui me concerne, les oppositions sont insignifiantes.

Qu'en est-il des autorités locales et est-ce que les entreprises suivent scrupuleusement vos directives en matière de tenue de chantier ?
En ce qui concerne la collaboration des autorités, les P/APC, il y en a 52 qui sont concernés, il y a ceux qui contribuent à 100%, il y a même ceux qui nous aident à nettoyer le soir. D'autres nous ont carrément harcelés pour arrêter les chantiers. Je me suis plaints au wali qui les a rappelés à l'ordre. Bien sûr, nous leur donnons raison quand on casse, perturbe. Quand vous avez 200 chantiers en cours, il y a beaucoup de branchements d'eau qui sont cassés, de raccordements d'évacuation d'eaux usées qui sont cassés, il y a des fois des casses qui n'ont rien à voir avec les chantiers habituels.
Nous prenons en charge. Nous, c'est une centaine d'entreprises. Est-ce qu'elles fonctionnent toutes à merveille ? Ce serait mentir que de le soutenir. Nous redressons la situation, moyennant le retour d'information. Certains P/APC et chefs de daïra nous appellent au téléphone, d'autres nous écrivent, certains se plaignent au wali, d'autres déposent plainte, nous traitons tout cela, il y a beaucoup d'informations qui remontent. Nous essayons de les traiter le plus rapidement possible. Bien sûr, pour certaines, elles sont authentiques, pour d'autres, c'est une incompréhension des problèmes d'un chantier de 5.000 km. Nous avons par contre un gros problème avec la direction des travaux publics qui refuse catégoriquement de collaborer. Pourquoi ? A la rigueur, je les comprendrais. Parce qu'ils ont des routes dans un état délabré qu'ils sont en train de refaire. Eux, ils les refont et nous on les casse. Donc, il y a incompatibilité. Heureusement pour nous, il y a un chef dans cette wilaya, c'est le wali qui tranche, qui prend ses décisions et nous on les accepte. Mais, je pose la question : on savait que le programme gaz allait être lancé, pourquoi attendre son lancement pour entamer la réfection de ces routes ? Dans certains cas, ce sont les P/APC qui ont arrêté les travaux de réhabilitation des routes ou des trottoirs, ils ont vu que c'était du gaspillage et je les en remercie et félicite car c'est une décision sage et citoyenne. Maintenant, pour les entreprises, je dois dire qu'elles ne respectent pas toutes nos directives et elles sont sanctionnées. Dernièrement, nous avons résilié les contrats avec huit entreprises et je signe des centaines de mises en demeure chaque mois.

Vous avez déjà un problème pour trouver des entreprises de réalisation. Comment vous pouvez gérer cela ?
Il vaut mieux être seul que mal accompagné. Mais je ne les arrête pas toutes. Je vous donne un exemple. A Tizi N'Berber, le P/APC a insisté pour retirer des lots à une entreprise, parce que cette dernière a démarré ses travaux en retard. C'est une grande entreprise qui travaille partout en Algérie et qui n'est pas payée partout en Algérie.
Quand on est défaillant avec un fournisseur, vous ne pouvez pas lui reprocher quelques jours de retard. Mais du moment qu'on a commencé à le payer, il a commencé à travailler. Maintenant, on peut lui demander des comptes. Les entreprises défaillantes, on les a éliminées et remplacées par d'autres, les autres reçoivent des sanctions quand cela est justifié.

Rencontrez-vous des problèmes pour vous approvisionner en matières premières ?
Oui. La matière est fabriquée localement, mais les sources étant limitées, les entreprises sont alimentées au compte-gouttes. Nous aidons ces dernières sur le plan financier, je suis même intervenu auprès de certains fournisseurs pour garantir leur solvabilité. Il y a certes un problème, mais il est gérable. Quand vous lancez un programme géant, il faut gérer.

Et en matière de recrutement ?
En matière de recrutement, nous avons des restrictions budgétaires. On a énormément recruté ces deux dernières années, maintenant nous avons des restrictions budgétaires, excepté pour les corps techniques que l'on recrutera autant que de besoin.

Quelles seront les premières communes à bénéficier du gaz ?
Ce seront celles où les chantiers ont démarré en premier, comme Beni Mansour, Allaghen, Kherrata, mais là ce sont des extensions, sinon sur le deuxième programme, la plus en vue c'est Beni Maouche. Maintenant tout dépend du transport, parce qu'il n'y aura pas de gaz sur les nouvelles DP (distributions publique) si le transport n'est pas réhabilité. La réhabilitation du transport (Beni Mansour-Bejaia) a été bloquée depuis 2005 à cause des oppositions. Dans certains endroits, le projet avance, dans d'autres non.

Vous êtes aussi appelés à déplacer vos réseaux dans le cadre des grands projets en réalisation dans la wilaya, comme la bretelle autoroutière...
Le déplacement des réseaux est un autre problème, je dirai très sensible. La loi stipule que le distributeur peut refuser le déplacement des réseaux si cela génère des perturbations pour ses clients ou pour la gestion de son réseau. C'est la loi. Ce qu'il y a, c'est quand on a des projets comme celui de la pénétrante, nous avons fonctionné dès la première minute. Sur ce projet, il y avait des centaines de supports, c'est à dire des lignes, des poteaux, à déplacer. Il y a même eu des contraintes techniques, des endroits où le terrain a été surélevé à plus dix mètres. On a donc utilisé des supports qu'on n'a pas l'habitude d'utiliser, des supports haute tension. On l'a fait grâce à Kahrif parce qu'on était dans l'impossibilité de faire les études, de donner des devis, d'attendre le paiement pour déplacer. Sinon les Chinois seraient partis et les travaux de l'autoroute n'auraient jamais commencé. On a donc donné le marché à Kahrif, qui appartient à notre groupe, et on lui a demandé de faire les études et la réalisation au fur et à mesure. Même le tracé a été changé à plusieurs reprises. La DTP ne savait pas par où passer. Quand on change le tracé, on doit changer aussi les études. C'est Kahrif qui s'est occupé de tout cela, donc on n'a pas arrêté. Il se trouve qu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas encore de marché et je n'ai pas encore de paiement. Donc, on a dit basta, on arrête tout. Vous nous donnez notre marché, vous nous payez ce qui est convenu, sinon on ne travaille plus parce qu'on est en situation illégale vis-à-vis de la loi. On a travaillé sur la base de la confiance, la confiance étant consommée, les bons comptes font les bons amis.

Vous êtes tout aussi impliqués dans le projet de réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable de la ville de Bejaïa...
Oui, avec les collègues de l'hydraulique, des télécommunications, nous sommes les utilisateurs du sous-terrain. Heureusement pour nous il y a l'Etat, sinon c'est l'anarchie. Donc, le P/APC, sinon le wali, gère cela. D'ailleurs, le wali a mis en place une commission, où nous sommes associés pour ce qui concerne le gaz et l'électricité.

Comment faites-vous pour gérer le reste de vos activités ?
Nous nous sommes engagés vis-à-vis de la population de cette wilaya, de l'Etat, à relever ce défi. Je vous assure que si le défi n'était pas relevé, on aurait eu des problèmes graves ici à Bejaïa, à cause du gaz. Ce n'est pas nous qui allons provoquer une telle situation. Bien sûr, il faut assurer la continuité du service et je vous garantis qu'elle s'est améliorée. Les chiffres sont là et ils seront rendus publics à la fin de l'année. Même si les paramètres de gestion se sont améliorés, il y en a un qui s'est dégradé, c'est le solde, ce sont les créances. Les créances étatiques à elles seules représentent 60 milliards de centimes. La qualité de service s'est améliorée considérablement de 2012 à 2015, période où l'on a quasiment divisé par deux le temps équivalent de coupures par an. De 14 heures on est à à peine 5 heures de coupures par an. Ceci en ce qui concerne l'électricité. Pour les raccordements, on reste mauvais. On est censés réaliser les raccordements dans la semaine, alors que le délai court parfois jusqu'à une année parce que le voisin du client s'oppose, le client n'a pas de permis ou ne veut pas payer...

Un dernier mot ?
Ce que je veux dire, c'est que notre programme d'investissement sur fonds propres a évolué ces cinq dernières années. Il a dépassé de loin nos encaissements. Tout cela pour améliorer la qualité de service. D'un autre côté, nous sommes défaillants sur un aspect purement technique, c'est le raccordement à temps des clients. Les facteurs exogènes sont beaucoup plus importants que les facteurs endogènes. C'est-à-dire que tout ce qui externe à nous, on ne peut pas le contrôler : les oppositions, les permis, les refus de passage... Le terrain est agressif, d'où la lenteur dans les raccordements. Cela n'est donc pas dû à une défaillance technique ou de savoir-faire. D'un autre côté, nous avons d'énormes difficultés financières. Au jour d'aujourd'hui, l'administration nous doit 100 milliards, pour ne pas parler des 88 milliards que nous doivent les particuliers et de l'autre côté, je dois 5 milliards aux entreprises que je n'ai pas encore payées.


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