Waciny Laredj, universitaire et romancier algérien, a rassuré son public, lundi dernier à Alger, au stand des éditions ANEP, où il a assuré une séance de vente dédicace de son dernier roman « 2084, el Arabi el Akhir », (2084, le dernier Arabe). Il dira en présence d'un grand nombre d'admirateurs : « Je n'ai jamais accusé personne de plagiat ou de vol littéraire. C'est vrai que j'étais surpris en voyant la ressemblance de nos titres mais je n'accuse pas Boualem Sansal. » A propos de son nouveau roman, il s'exprime : « Je suis parti de la réalité actuelle des pays arabes. Le monde arabe se trouve, aujourd'hui, en situation de faiblesse. Les Arabes sont victimes de leur richesse. Si les Arabes avaient une couverture nucléaire, on n'en serait pas là. C'est la situation actuelle des pays arabes, les retombées de ces conflits et les risques de démantèlement de ces pays qui m'ont fait imaginer le futur. A vrai dire, je parle d'une société virtuelle.