Les orientalistes hongrois, leur parcours, leur inspiration, ont été, hier, à l'honneur lors d'une exposition organisée à la bibliothèque de l'Université d'Alger Benyoucef-Benkhedda, à l'occasion de la visite de travail qu'effectue depuis dimanche dernier, en Algérie, le ministre hongrois de la Justice, Laszlo Tcrocsanyi. Cet espace dédié aux chercheurs hongrois est, de l'avis des responsables hongrois et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, une contribution humble mais significative visant à consolider des relations bilatérales. Selon Hadjar, cette exposition s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays. De son côté, le ministre hongrois de la Justice a affirmé que cette manifestation, consacrée aux orientalistes hongrois qui ont contribué à faire connaître l'histoire et la culture arabo-musulmanes à travers le monde, insufflera un nouvel élan aux relations algéro-hongroises. « Il est important que deux pays libres comme l'Algérie et la Hongrie cherchent les moyens à travailler ensemble », a souligné le ministre hongrois. Le ministre hongrois souhaite voir les relations bilatérales se renforcer davantage au profit des deux peuples, de la communauté universitaire en particulier. Il a émis le vœu de voir l'université des deux pays se rapprocher davantage. A rappeler qu'une centaine d'étudiants algériens poursuivent leurs études dans ce pays. Hadjar n'a pas manqué, à l'occasion, de rappeler l'intérêt de l'Occident pour l'orientalisme. Selon Hadjar, chaque école a sa singularité et ses convictions. Certaines partent d'un principe « colonialiste » comme les écoles française et anglaise, d'autres d'un principe religieux comme l'Italie. Pour le reste, notamment le nord de l'Europe, ce sont des écoles orientalistes plus ou moins scientifiques et objectives. L'école de la Hongrie en fait partie. L'exposition le confirme. Elle relate les faits et illustre l'enthousiasme de ces voyageurs qui ont voué leur vie à la découverte et partagé leur amour pour l'Orient.