Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a reçu, hier, une délégation du Forum des chefs d'entreprise (FCE) conduite par son président, Ali Haddad. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un cycle de rencontres que l'organisation patronale a initié avec les détenteurs de portefeuilles liés à l'économie. Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, Haddad a annoncé que les deux parties ont convenu de mettre en place une commission mixe qui aura à établir une nomenclature des produits dont le secteur de l'énergie a besoins pour la bonne marche de ses activités. Haddad a soutenu que le ministre de l'Energie est « disposé » et « disponible » à ouvrir son secteur aux investisseurs privés. Il a indiqué que les inverseurs privés ont toujours encouragé le partenariat. Il a affirmé que les cadres du secteur chargés de la réglementation se sont montrés rassurants sur le plan réglementation. « Les cadres du ministère nous ont affirmé que nous avons une réglementation identique à celle des libéraux et que tout investisseur dans ce secteur stratégique aura tout à gagner », a-t-il souligné. Le président du FCE a souligné la nécessité pour notre économie de s'ouvrir davantage aux investisseurs privés car « nous sommes tenus de développer tous les secteurs sans exception pour diversifier l'économie nationale », a-t-il soutenu. C'est pourquoi, il a été décidé de mettre en place un dispositif à même de permettre aux entreprises privées d'investir dans les différentes activités de secteur, notamment dans la production de l'électricité et les services. Pourquoi la production de l'électricité ? Haddad a estimé que notre pays enregistre un grand déficit en la matière. Le patron du FCE a fait savoir que le ministre de l'Energie les a sollicités pour « contribuer activement » dans la mise en œuvre d'un partenariat solide et fort qui aura pour effet de réduire les dépenses de secteur en matière d'acquisition d'équipements dont la facture avoisine les 4 milliards de dollars par an. Enfin, les deux parties se sont entendues à mettre les mécanismes adéquats au service de la petite industrie, d'autant que le « ministère veut relancer son projet de création deux millions de PME/PMI d'ici à 2020 », a affirmé le président du FCE.