Encore une attaque infondée et complètement grotesque contre le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) Ali Haddad. L'attaque en question n'émane pas, cette fois, des milieux politiques hostiles à l'émergence du privé algérien dans le cadre d'une démarche complémentaire avec le secteur public et pour le seul objectif de mieux servir l'économie. Il s'agit en revanche d'une machination fondée sur le dénigrement. D'une calomnie éhontée, œuvre d'une vice-présidente d'une organisation patronale qui a été conviée, au même titre qu'une délégation du FCE conduite par son président, à faire partie de la délégation officielle accompagnant en Chine le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans le cadre d'un forum algéro-chinois sur l'investissement qui s'est tenu tout récemment à Pékin. De retour en Algérie, ladite dirigeante, manifestement animée par une volonté de nuire à l'image du président du FCE, et qui, du reste, ne présente aucun bilan d'affaire de son escapade chinoise, prétend que ce dernier aurait tenu des propos dégradants à l'endroit de la femme algérienne. La réaction du FCE ne s'est pas fait attendre. Un démenti qui recadre les choses a été rendu public hier, dans lequel sont évoquées en première ligne «les allégations et déclarations fallacieuses et malintentionnées d'une dirigeante d'organisation patronale». Il s'agit, pour la nommer, de Saïda Nezgha, vice-présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) qui semble nourrir de l'animosité à Ali Haddad, on ne sait pour quel dessein encore inavoué. Une partie de l'explication réside probablement dans le fait que cette organisation déjà ancienne est toujours restée un sigle, foncièrement corporatiste, sans idées, suggestions, vision prospective ou esprit d'initiative. Toujours est-il que le FCE a vigoureusement dénoncé hier son attaque «injustifiée» à l'endroit de son président Ali Haddad. L'attaque en question est «sans fondement» et inexplicable, a-t-on soutenu dans le communiqué de presse du Forum. Suite aux propos mensongers de Saïda Nezgha, le FCE a aussi tenu à rendre publique la déclaration complète d'Ali Haddad à l'occasion du forum d'affaires algéro-chinois, déclaration que le lecteur peut retrouver sur le lien suivant https://www.youtube.com/watch?v=e5FvknwL2i4. C'est là donc une preuve irréfutable que le président du FCE n'a nullement prononcé des propos dégradants à l'endroit de la femme algérienne et que les allégations de Saïda Nezgha, selon lesquelles Ali Haddad aurait sollicité les investisseurs chinois «de venir en Algérie pour se marier avec des Algériennes» n'existent décidément que dans l'imaginaire de la vice-présidente de la CGEA. Ce qu'a dit réellement Ali Haddad à Pékin Dans son communiqué d'hier, le FCE affirme que son président a eu en effet «à s'exprimer dans le cadre d'une visite officielle en Chine, présidée par Monsieur le Premier ministre et avec pour seul objectif le développement d'une coopération et d'un partenariat stratégique entre les économies et les entreprises des deux pays. Ali Haddad avait clairement appelé, par la même occasion, «tous les investisseurs à venir exploiter les opportunités d'investissement dans le cadre d'une vision fondée sur le principe gagnant-gagnant». Pour souligner l'excellence des relations politiques et économiques entre les deux pays, il a fait valoir la bonne intégration de la communauté chinoise, mobilisée en Algérie dans la réalisation de grands projets infrastructurels et économiques. Dans le lien où l'on retrouve la déclaration intégrale d'Ali Haddad, «cette intégration est illustrée par le fait que des familles aient été fondées par les ressortissants des deux pays», précise encore le document du FCE. Ce qui prouve, ajoute-t-on, «que l'Algérie est un pays d'accueil, de tolérance et d'ouverture, notamment envers les pays comme la Chine qui l'ont soutenue dans sa lutte de libération et appuyé ses efforts de développement». Ainsi, «il n'a jamais été question de tenir des propos méprisants et encore moins dédaigneux envers la femme algérienne». Le communiqué du Forum rappelle en outre que le président du FCE a toujours œuvré depuis son élection à la tête de cette organisation patronale à la promotion de la femme au sein du FCE. Ali Haddad a en effet renforcé la représentation de la femme dans les instances dirigeantes du Forum, notamment en nommant, pour la première fois depuis la création du FCE, une femme au poste de vice-président. Il a tenu ses engagements de campagne sur la promotion de l'entrepreneuriat féminin en créant la commission «Femmes chefs d'entreprise». Encore une fois, le FCE regrette «la récurrence d'une campagne insidieuse portée contre lui au moment où notre pays a besoin de conjuguer ses efforts, ses compétences et ses énergies pour aller de l'avant dans le cadre d'un débat sérieux et d'une concertation féconde avec, pour seule finalité, l'intérêt supérieur de la nation et la croissance par nos entreprises au profit exclusif de notre peuple», conclut le communiqué du FCE.