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« L'Algérie demeure attachée au respect des droits de l'homme », affirme Gaïd Salah Atelier sur les règles internationales régissant les opérations militaires
L'officier supérieur de l'ANP s'exprimait au nom du chef d'état-major de l'ANP, vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, lors de la cérémonie de clôture de la 9e édition de l'atelier pour les officiers supérieurs sur les règles internationales régissant les opérations militaires (Swirmo). Le général-major Boussiss a espéré que cette 9e édition « sera la pierre angulaire pour le respect du droit international humain (DIH) et les droits de l'homme ». De son côté, le directeur de la justice militaire au MDN, le colonel Mohamed Zemmari, a souligné, dans une déclaration à la presse, que le Swirmo a permis « la mise à jour des connaissances notamment en matière d'application du DIH dans les armées ». Selon lui, lors des travaux des ateliers, les officiers des 63 pays participants ont été principalement sensibilisés sur la nécessité de prendre en considération le DIH ou le droit des conflits armés (DCA) dans la planification et la conduite des opérations militaires, en particulier dans le processus de prise de décision lors des missions de combat et des missions liées à l'application des lois. Le Swirmo d'Alger a permis aussi d'assister à des exercices virtuels sur l'intégration du DIH dans les champs de bataille. Le DCA et le DIH intégrés dans la constitution Le directeur de l'enseignement supérieur de l'Académie militaire de Cherchell, le colonel Ahmed Benmiloud, a déclaré à la presse que le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, a toujours recommandé à ses troupes de veiller à ce que le DCA soit incorporé dans les programmes de formation militaire, dans les entraînements des unités sur le terrain et dans le système disciplinaire. « Pour preuve, le DIH est intégré dans la Cnstitution algérienne, dans le statut du personnel militaire et dans le code de la justice militaire. Il est enseigné à l'Académie de Cherchell et dans tous les entraînements », a-t-il précisé ajoutant que le Swirmo a été axé sur la promotion du DCA, soulignant que l'objectif est de « promouvoir le droit de la guerre et d'avoir un comportement respectueux de ce droit dans l'ensemble des opérations militaires ». Le président du CICR d'Algérie, Omar Ashkar, a souligné que le Swirmo est une occasion unique pour l'échange d'expériences. « Le CICR œuvre à mieux comprendre le DIH. Son application fait partie de notre engagement », a-t-il soutenu. Neïla Benrahal Ils ont dit Armée belge : Une rencontre entre des officiers de haut rang Le lieutenant-colonel, chef d'état-major du service juridique des forces belges, instructeur au Swirmo du CICR, a soutenu que l'atelier d'Alger a permis d'améliorer l'interprétation du droit humanitaire. Il a estimé que les officiers des commandements peuvent influencer l'application du DIH dans les conflits armés. Armée sénégalaise : Une meilleure connaissance du DIH Le représentant de l'armée sénégalaise, le colonel Mamadou a estimé que le Swirmo lui a permis d'apprendre beaucoup sur le droit international humain (DIH) et le droit des conflits armés. « On a pris également connaissance des conventions parce qu'il n'est pas évident de les connaître toutes notamment leur application dans les conflits modernes ». Armée tunisienne : Le Swirmo s'adresse directement aux commandants des opérations militaires Le représentant de l'armée tunisienne, le colonel-major Ayoub, a estimé le Swirmo a été d'un grand apport, car « beaucoup d'officiers ne sont pas au courant de l'application du DIH dans les conflits armés notamment les plus compliqués ». Armée RDC : Une opportunité pour l'échange d'expériences Le représentant de la République démocratique du Congo, le général de brigade Padiri Muhizi Jonas, s'est montré également satisfait de l'organisation de cet atelier. « Le Swirmo nous a offert l'opportunité d'avoir un échange d'expériences sur la manière de mener nos opérations militaires conformément aux lois, en prenant en compte les données humanitaires dès le début de la planification et surtout de rédiger les règles d'engagement. Ce genre de séminaires forme les officiers supérieurs et leur donne des bases solides pour la gestion de leurs troupes sur le terrain afin d'éviter les pertes humaines parmi les civils », a-t-il conclu.