Le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, a animé un meeting à Aïn El-Hammam où son parti détient la majorité au sein de l'APC. A cette occasion, il a appelé ses élus à voter pour le candidat du FFS aux sénatoriales prévues à la fin de l'année. En fait, Benyounès opère là un renvoi d'ascenseur lorsque l'on sait que la majorité obtenue à l'APC de Aïn-El-Hammam l'a été grâce au FFS. Une manière pour lui de remercier le parti d'Aït-Ahmed auquel il n'a pas manqué, dans son discours, de rendre un hommage appuyé au même titre d'ailleurs que pour Abane Ramdane. Auparavant, il s'est longuement attardé sur la situation politique dans le pays qui « vit, selon lui, dans un environnement dangereux avec la situation qui prévaut dans les pays voisins » en plaidant pour la stabilité. Mais pour lui, la stabilité « ne veut pas dire retour au parti ou au système unique, ou à la décennie noire ». Amara Benyounès se dit aussi pour « une véritable démocratie seule gage pour assurer cette stabilité et surtout prémunir le pays de toutes les attaques ». Il n'a pas manqué pas aussi de souligner que la démocratie s'impose aussi par une opposition forte « dans le débat, dans les propositions ». Evoquant les attentats qui ont secoué la capitale française, le leader du MPA a eu cette remarque : « A nous, on nous demandait de traiter avec le terrorisme, et à Paris, il faut l'éradiquer. »