C'est aujourd'hui que sera donné le coup d'envoi de la 8e édition du salon « Djurdjura » du livre. Organisée par la direction de la culture de la wilaya, la bibliothèque principale de la lecture publique, la maison de la culture et son Annexe d'Azazga, le théâtre régional Kateb-Yacine, la cinémathèque de Tizi-Ouzou, l'école régionale des beaux arts d'Azazga, et le comité des activités culturelles et artistiques de la wilaya, cette manifestation culturelle s'étalera jusqu'au 9 décembre . Il est attendu une trentaine de maisons d'édition et certains auteurs qui dédicaceront leurs œuvres. Cet événement se veut aussi un hommage aux trois hommes de culture que sont Izarar Belaid dit Belaid Ath Ali, Abdallah Mohya dit Mohia et Amalou Abderrahmane. Cette édition est placée sous le thème « l'œuvre littéraire en tamazight et en braille ». La direction de la culture a décidé d'occuper tous les espaces dont elle responsable. Tout au long de cette manifestation, il est prévu une myriade d'activités littéraires, à commencer par des expositions en hommage à Belaid Ath Ali, Abdallah MohyaditMohia et Amalou Abderrahmane. Chaque jour, l'un d'eux verra son œuvre présentée et analysée par des spécialistes et chercheurs en littérature et en anthropologie lors de conférences débats en présence de membres de leurs familles et amis. Il est aussi prévu des concours de la meilleure production littéraire ouvert au grand public et des ateliers littéraires pour enfants ayant pour thèmes « Tagrawla d umezruy » « Découverte des auteurs algériens d'expression amazigh » et « Des images à l'oreille ».Demain se tiendra une journée d'étude sous le thème « l'onomastique d'origine amazigh » ou « étude des noms propres amazighs en Algérie » qui avait déjà fait l'objet, dernièrement, d'un colloque au niveau de l'université Mouloud-Mammeri. D'ailleurs, on retrouvera la plupart des animateurs de ce colloque au cours de cette journée. Le cinéma et le théâtre sont aussi au programme. Il est prévu la projection à la salle de la cinémathèque des films « L'opium et le bâton », « La colline oubliée » et « Le vent des Aurès ». Le théâtre régional Kateb-Yacine abritera, enfin, la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Prix Mohia de la meilleure dramaturgie.