Dans une allocution de clôture, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a affirmé qu'au regard des échéances, « nous avons pu relever un défi énorme, pour assurer une plus grande coopération sécuritaire entre les Etats membres de l'Union africaine afin d'affronter les multiples formes de menaces sécuritaires ». Il a, à ce propos, souligné que les communications présentées et les débats qu'elles ont suscités ont mis en exergue « la prise en charge des questions policières au niveau du continent africain qui doit transcender le cadre limitatif dans lequel tel ou tel élément jouerait un rôle plus exclusif qu'un autre ». Le DGSN a soutenu que les travaux ont démontré comment la transnationalisation des défis et des menaces, aujourd'hui, pleinement établie, « constitue une donnée fondamentale dans la prise en charge des statuts, rendant vaine toute idée de sécurité séparée ». Le champ d'intervention d'Afripol « pourrait connaître une extension considérable, en intégrant d'autres domaines dont la variété est perçue au même titre que les risques, les menaces et les vulnérabilités auxquels fait face le continent noir », a précisé le patron de la police algérienne. Le général-major Hamel a, en outre, assuré que « l'Algérie ne ménagera aucun effort pour conférer aussi bien au personnel qu'au siège de l'Afripol, les immunités et les privilèges qui leur sont dus ». De son côté, le commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, Smaïl Chergui, a exprimé la gratitude de l'UA pour « le soutien de l'Algérie à tous les efforts consentis pour assurer la paix et la stabilité dans le continent ». Un vibrant hommage a été rendu par les participants au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans un message lu par le coprésident du comité ad hoc pour la création d'Afripol, Assan Kasangye. Les responsables de police de 33 pays ont pris part aux travaux de la réunion des chefs de police africains ainsi que des représentants des organisations internationales, dont Interpol, a précisé le DGSN, qui a démenti toute divergence avec des participants de la Tunisie ou de l'Egypte. « Des participants égyptiens ont protesté en raison du retard dans l'obtention des documents », a-t-il précisé.