Le processus formel d'évaluation de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne démarrera en janvier prochain, a indiqué, hier, le directeur de la coopération avec l'UE et les institutions européennes au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani. « Dix ans après l'entrée en vigueur de cet accord, il est nécessaire d'aller vers une nouvelle étape, celle du partenariat », a souligné Mokrani lors d'une rencontre d'information avec les représentations des ambassades des pays de l'UE à Alger, consacrée au système des licences d'importations qui entrera en vigueur en 2016. Le secrétaire général du MAE, Abdelhamid Senouci Bereksi, a estimé que l'évaluation de l'accord d'association visait le renforcement des relations de coopération dans le cadre d'une prise en charge « réelle » et « équilibrée » des intérêts et des attentes « légitimes » des deux parties. A rappeler que le Conseil des ministres, tenu en octobre dernier sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait avait considéré nécessaire de réévaluer les volets économique et commercial de l'accord d'association avec l'UE « qui n'a pas réalisé les objectifs attendus en matière d'investissements européens en Algérie ». Le Conseil des ministres avait convenu que la chute de près de la moitié des revenus extérieurs du pays, du fait de la crise du marché pétrolier, « rend davantage nécessaire cette évaluation que l'Algérie réalisera conjointement avec l'UE conformément aux dispositions de l'accord », entré en vigueur le 1er septembre 2005.