Des partis politiques, des organisations et des personnalités nationales ont rendu hommage à Hocine Aït-Ahmed. Unanimes, ils ont souligné que l'Algérie a perdu en la personne de Dda l'Hocine, un leader historique, une référence dans le combat et un symbole de lutte pour la démocratie et l'Etat de droit. Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt et publié sur le site du parti, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a indiqué que Hocine Aït-Ahmed était un modèle en matière de tolérance, de réconciliation, de paix, de fraternité et de démocratie. Le FLN a déclaré que « l'Algérie vient de perdre l'un de ses vaillants fils dont le patriotisme n'était pas soumis aux positions, à des réactions ou à des postes saisonniers ». Un modèle pour les générations futures « Le parcours militant et l'engagement patriotique du défunt doivent servir de modèle aux générations futures dans l'attachement aux valeurs éternelles, dont il était un fervent défenseur, à l'instar de tous les vaillants enfants de l'Algérie », a souligné le SG du FLN. Le président du MSP, Abderrazak Mokri, a affirmé que Aït-Ahmed est un grand chef qui a lutté durant toute sa vie pour la liberté, la démocratie et les droits de l'homme. « Aït-Ahmed est un symbole pour tous les Algériens, qui a fortement contribué, avec ses frères d'armes, à l'indépendance de l'Algérie », souligne Mokri. Pour lui, les valeurs et les principes de ce moudjahid « ne vont pas s'éteindre avec sa disparition, car il les a légués en héritage à toute une génération de militants pour continuer le combat pour la démocratie et le respect des droits de l'homme ». Le RND a souligné dans un communiqué publié sur son site internet, qu'Aït-Ahmed était un symbole du mouvement national depuis qu'il était à la tête de l'Organisation spéciale. « Il était un leader dans la lutte en faveur de la liberté et de la démocratie en Algérie indépendante », lit-on dans le document. Le président du parti Fadjr Jadid, Tahar Benbaïbèche, a estimé, dans une déclaration à l'APS, que l'Algérie a perdu un grand homme et un militant politique, soulignant que le combat ne s'arrêtera pas avec la disparition d'Aït-Ahmed, mais se poursuivra pour défendre l'intérêt national. La mort de Hocine Aït-Ahmed, « symbole du militantisme, de la persévérance et grand défenseur de la démocratie, est une perte pour l'Algérie », a déclaré la présidente de l'UCP, Zoubida Assoul. En cette triste occasion, le parti présente ses condoléances à la famiulle du défunt et aux militants du FFS. Le président du FNA, Moussa Touati, a souligné que le défunt avait poursuivi sa lutte sans relâche pour l'édification d'un Etat de droit, fondé sur la justice sociale, l'équité et la liberté d'expression. Le Parti des travailleurs (PT) a indiqué qu'Aït-Ahmed appartient à tous les Algériens et demeure un grand homme qui a préparé activement la Révolution algérienne. « Aït-Ahmed a continué son combat pour le parachèvement de la démocratie même après l'indépendance. Il a perpétué sa lutte pour la liberté d'expression, les droits de l'homme et l'instauration de l'Etat de droit », a souligné le député du parti, Ramdane Taâzibt. Le parti Ahd 54 évoque la perte du dernier père fondateur de la nation, exprimant son souhait que l'idéal pour lequel Aït-Ahmed s'est sacrifié durant toute sa vie se pérennise à travers la lutte de tous les patriotes épris de justice et de liberté. Pour l'ancien chef d'Etat, Liamine Zeroual, « l'Algérie vient de perdre un symbole et un grand patriote », considérant qu'Aït-Ahmed était un exemple « d'abnégation, de ténacité et de sacrifice ». Pour le président du RCD, Mohcene Belabès, Aït-Ahmed a été et restera un repère pour les militants épris de liberté et de démocratie. « Aït-Ahmed fait partie des rares militants à avoir continué le combat au lendemain de l'indépendance en dépit du fait que le pouvoir lui a fait payer ses positions », a-t-il affirmé. Le président du parti Talaaiou El Houriat, Ali Benflis, a indiqué qu'Aït-Ahmed était le dernier des géants de la grande épopée de la Libération nationale, soulignant qu'il aura été d'une rare constance, d'une rectitude exemplaire et d'une noblesse d'âme admirable dans la défense de ses idéaux. « L'Histoire de notre pays l'a déjà distingué comme l'un des plus grands parmi les héros de la glorieuse Révolution de Novembre. L'indépendance de notre pays fut le premier grand combat de sa vie », a souligné Benflis.