Le spectre de la sécheresse plane sur Algérie après plus de quarante jours sans pluie. En ce début de saison d'hiver, la pluie se fait rare et attendue avec impatience par la population notamment les agriculteurs. Selon le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, il est du devoir de chaque wali de faire une évaluation du secteur de l'agriculture de sa région afin que les pouvoirs publics aient un rapport sur la situation de l'agriculture pour pouvoir dégager les moyens nécessaires afin de limiter dégâts. « Cela fait plus d'un mois qu'il n'a pas plu. C'est inquiétant. Hier j'étais à El-Bayadh et les quelques goutes de pluie qui sont ont tombées restent insignifiantes devant les besoins », souligne-t-il. Une situation qui l'inquiète notamment pour le rendement de la production céréalière. « S'il n'y a pas de pluie entre le 10 et 15 du mois de janvier, on peut dire à ce moment là qu'il y a sécheresse », précise-t-il. Pour le représentant de l'UNPA, l'opération labours-semailles a été réalisée, « il ne reste qu'à espérer que la pluie tombe ». Pour Mohamed Alioui, il faut que les agriculteurs aient cette culture d'assurer leurs terres et leurs production pour se mettre à l' abri d'une catastrophe. Face à cette situation, les responsables du ministère de l'Agriculture préconisent aux agriculteurs l'utilisation dans l'irrigation du système goutte à goutte afin d'éviter une mauvaise récolte. Plusieurs dispositifs ont été mis en place par la tutelle pour encourager les agriculteurs à pratiquer cette technique.