Le président de l'Uniprest a indiqué que « l'autorité de régulation des hydrocarbures et le ministère de l'Energie sont parvenus à une solution pour augmenter la marge bénéficiaire des exploitants des stations-service de quelques centimes seulement », qualifiant cette marge de 0,15 DA d'« insignifiante ». Ainsi, pour un plein de carburant de 1.000 DA, la marge bénéficiaire s'élève à 150 DA, « ce qui pourrait causer un manque à gagner pour les exploitants des relais et des stations-service ». « Ces exploitants prennent leur mal en patience jusqu'à ce que le conseil national puisse trancher en leur faveur », a-t-il souligné. La voie du dialogue et de la concertation avec les pouvoirs publics, selon le même responsable, reste le seul moyen de voir leur revendication aboutir. « Si la tutelle ne se penche sur le cas des exploitants des relais et stations-service, un mouvement de protestation sera envisagé », a-t-il ajouté. L'Uniprest voudrait que cette marge bénéficiaire soit fixée à 0,50 DA. Aït-Anceur a indiqué que le moment est venu pour que ce problème soit résolu. « Aucun argument ne peut être accepté quant au refus de cette augmentation », a-t-il précisé, expliquant que « les effets de l'augmentation des prix du carburant commencent à se faire ressentir ». Il a, par ailleurs, affirmé qu'« une marge rémunératrice aussi faible que celle pratiquée actuellement bloquerait l'investissement dans le domaine de l'exploitation des stations-service, ce qui créera une forte pression sur celles qui sont actuellement en activité ». L'Unipest appelle le gouvernement à l'ouverture de négociations, jugeant que la dernière augmentation de 2013 est dépassée. Le bureau de l'Uniprest sera convoqué le 13 février prochain pour une réunion, au cours de laquelle seront débattues les propositions d'augmentation.