Il restera l'un des meilleurs ailiers qu'a produit le handball algérien. Par son talent et sa lucidité, Abdelhak Bouhalissa arrivait toujours à jouer un rôle essentiel dans les victoires de l'équipe nationale, ou celles des clubs dans lesquels il a joué. Né le 1er juillet 1961 à Alger, l'ancien international a débuté sa carrière au CR Belouizdad en 1975, avant de signer au Nadit Alger en 1977. Passant 9 ans au sein des Rouge et Blanc, l'ailier élégant a ensuite atterri au MC Alger en 1986. Plusieurs techniciens ont permis à Bouhalissa de perfectionner son jeu, dont Rahim au CRB, Mabrouki, Hachemi, le Polonais Rizen au Nadit Alger et Derouaz en équipe nationale. Sa vitesse et sa technicité lui ont ouvert les portes des équipes nationales cadette, junior et senior. Il a reçu sa première convocation en équipe nationale fanion en 1981 au temps de Mohamed Aziz Derouaz. Sa première compétition internationale a été la Coupe du monde de 1982 organisée par la République fédérale d'Allemagne. Après une longue carrière dans laquelle il a gagné tous les titres majeurs, Bouhalissa se consacre, depuis qu'il a pris sa retraite de joueur, à sa profession de chirurgien-dentiste. Etant loin des terrains de la petite balle, il n'a pas coupé les ponts avec ses ex-coéquipiers. Dans cet entretien, il revient sur les meilleures étapes de sa carrière durant laquelle il a eu l'honneur de remporter trois Coupes d'Afrique en 1981, 1987 et 1989, sans oublier la médaille d'or des jeux Méditerranéens de 1987 à Lattaquié (Syrie) dont la victoire historique (21-12) face à la France. Il n'arrive toujours pas à oublier la finale de 1989 à laquelle il n'a pas pris part. Il parle de la nomination de Salah Bouchekriou comme entraîneur de l'équipe nationale et de son impossible retour sur la scène de la petite balle.