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HAWA : La chéchia de mariée de Mila
Publié dans Horizons le 19 - 01 - 2011

Le port de la chéchia féminine chez cette dame de cette ville située à 350 km à l'est d'Alger fait partie des traditions vestimentaires de cette région. Cette petite calotte crânement arborée s'imposait dans le Constantinois avec un retour actuellement dans le trousseau des jeunes mariées. Auprès des femmes ayant des enfants mariés, la chéchia n'est plus portée avec ses garnitures, pièces de Louis ou motifs en fils d'or. A un âge avancé, les belles-mères la placent sur le milieu de la tête et recouverte d'un foulard. C'est aux nouvelles épouses et jeunes mamans que revient le privilège de se coiffer d'une chéchia rehaussée de pièces de Louis d'or et placée sur le rebord de la tête en lui donnant l'aspect d'une corne, «el garn».
Le jour des noces, la mariée portait un foulard «chami», soie pure et fragile dont l'origine serait de Syrie sur une chéchia dont la partie inférieure est fuselée appelée calotte «à l'aile d'hirondelle».
Les boucles d'oreilles, «m'sharef» ou «khorsat turc», en or sont rehaussées par le port de colliers. Le plus prestigieux est le collier aux graines odorifantes, réalisé avec des senteurs rares.
Contrairement au collier en graines à base de clous de girofle, «Skhab», la parure des gens de la haute société de Mila et du Constantinois confectionnée à base de matières au parfum rare notamment d'ambre, est embellie souvent d'un losange en or ou en argent selon les ressources des familles. La jeune épouse portera une gandoura entièrement brodée sur le devant avec des fils d'or dont les manches sont longues, en tulle et brodées de fils d'argent ou d'or, «el kmayemes». Aux épaules de la longue robe est cousu un morceau de tissu, sorte d'écharpe arrondie. La ceinture, «mahezma», en velours agrémenté de pièces de Louis d'or, est par contre bannie le jour des noces.
La journée de la ceinture est fêtée le deuxième jour après la cérémonie de mariage, la coutume veut qu'un garçon attache le ceinturon en guise de bon augure.


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