Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué, hier, à Blida, que son département mettra les centres de formation à la disposition des opérateurs économiques. Il s'agit d'une nouvelle stratégie en matière de partenariat. Cette coopération permettra d'établir une plateforme et une nomenclature des métiers qui répondent aux besoins du marché national de l'emploi. « Notre objectif est de faire de la formation et de la qualification de la ressource humaine un moyen de diminuer les effets de la chute du prix du pétrole », a déclaré Mohamed Menarki lors de sa visite dans la wilaya de Blida. Une visite marquée par la signature de trois protocoles d'accord. Le premier avec l'Université Saâd- Dahleb permettra à cette dernière d'utiliser les équipements de l'institut universitaire technologique agroalimentaire qui ouvrira ses portes en septembre prochain. Le deuxième a été signé avec le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI). Il permettra aux jeunes stagiaires de poursuivre une formation pratique dans les entreprises économiques membres du CEIMI. Le troisième protocole a été paraphé avec la Direction de l'hydraulique dont les agents bénéficieront de stages dans les établissements de formation relevant du secteur de la formation professionnelle. « La formation des jeunes pour l'acquisition d'un métier facilite leur insertion sociale par le travail, d'une part, et contribue à la création de ressources humaines nécessaires au développement économique durable, d'autre part », a affirmé Mohamed Mebarki. Il a estimé que l'amélioration de l'acte de formation et la qualification de la ressource humaine, selon les standards internationaux, est aujourd'hui parmi les mesures les plus appropriées pour faire face aux mutations économiques de l'heure. « Des opérateurs économiques se plaignent du manque de main-d'œuvre qualifiée dans certaines spécialités. Il serait plus juste de parler d'insuffisance de main-d'œuvre et non de main-d'œuvre qualifiée seulement. Cette faiblesse ne relève pas de l'inadaptation de la politique suivie par le secteur pour répondre aux besoins de la sphère économique », fera remarquer le ministre.