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« L'innovation et la technologie seront nos défis pour les dix prochaines années », selon Attar Le symposium international de l'industrie du gaz s'ouvre aujourd'hui
Le 5e symposium de l'Association algérienne de l'industrie du gaz (AIG) s'ouvre aujourd'hui à Alger. Il durera deux jours. Cette édition se propose d'aborder la question des innovations, ou plus exactement de « la technologie comme moteur du développement des ressources gazières ». Les organisateurs ont prévu des tables rondes ainsi qu'une exposition axées sur les innovations technologiques, la sous-traitance nationale à travers l'implication du privé. Bien que l'AIG s'occupe essentiellement des questions du gaz, de nouveaux thèmes ont été aussi introduits comme l'assurance et la couverture du risque. Il y aura en tout « 90 interventions sur le thème du gaz, des cadres de Sonelgaz et de Sonatrach, des universitaires ainsi que des communications de représentants de partenaires étrangers et d'experts nationaux et nationaux », selon Benahmed, responsable du comité des programmes à l'AIG. Ce dernier a ajouté que le bureau du symposium a reçu 118 propositions de thèmes. Le président de l'AIG, Abdelmadjid Attar, ex-PDG de Sonatrach et ancien ministre, a rappelé les différentes rencontres scientifiques organisées par cette association, membre de l'Union internationale du gaz (UIG) autour de la question de l'évolution du marché du gaz, dont le dernier s'est tenu à Oran. Les débats de ce symposium vont servir de « contribution au prochain congrès mondial du gaz qui aura lieu en juin 2018 à Washington », précise Attar Attar a, par ailleurs, expliqué le choix du thème de « l'évolution du marché du gaz dans le futur » par les « incertitudes » qui pèsent, à tous les niveaux, que ce soit par les prix, les approvisionnements ou autres. L'ancien patron de Sonatrach ajoute que personne ne peut prédire avec exactitude cette évolution ; il y a des contrats à long terme qui sont signés, et les clauses diffèrent d'un pays à un autre. Ce qui est sûr, poursuit Attar, « c'est que le prix du gaz, qui est indexé sur les cours du pétrole, est aujourd'hui bas ». Le président de l'AIG a par ailleurs reconnu que le gaz de schiste a bouleversé les données et reconfiguré la carte énergétique mondiale. « Des pays incluent aujourd'hui dans leurs réserves les ressources non-conventionnelles et d'autres, hier, gros importateurs de gaz et de pétrole comme les Etats-Unis, se positionnent aujourd'hui comme exportateurs », a-t-il souligné. Il ajoute que l'innovation sera, pour l'industrie gazière, un grand défi lors des dix prochaines années et ce pour le renouvellement des réserves, l'exploitation des gisements. »