Le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, a affirmé que le FLN est un « allié stratégique du RND au service de l'Algérie » et qu'il apporte un « soutien indéfectible » au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui il a rendu un vibrant hommage pour « les sacrifices personnels qu'il continue de consentir au service de l'Algérie ». En fait, les deux partis, même lorsqu'il y a des différences d'interprétation, ne sont pas moins d'accord, totalement, et ensemble dans le processus des réformes initiées par le Président. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a, de son côté, appelé à unir les rangs et élargir le front des forces autour du Président ; ce qui traduit plutôt la complémentarité que la singularité. L'enjeu aujourd'hui est d'ordre institutionnel, économique et géopolitique. La Constitution, promise par le président Bouteflika avec toutes les avancées démocratiques, a été adoptée par une large majorité, ce qui signifie que la société était en attente de plus de liberté et de démocratie et que le chef de l'Etat a su y répondre. Un saut qualitatif dans l'exercice des libertés, l'organisation et la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice et la certitude d'un devenir meilleur. Cette confiance provient de l'instaurauration de la paix et de la sécurité dans le pays. Au plan économique, le développement est quelque peu contrarié par la baisse des prix du pétrole, principale richesse à l'exportation. Mais le Président a été visionnaire en mettant à l'abri un fonds qui aujourd'hui vient à la rescousse en raison du manque à gagner. Cette crise mondiale a renforcé la conviction qu'il n'y a de richesse et de prospérité que par le travail, l'effort et l'imagination. Le peuple, dont la Révolution a su susciter l'admiration du monde, est en mesure de relever d'autres défis. Il s'agit de bâtir une industrie qui satisfera la demande nationale et permettra l'exportation, de travailler à grande échelle la terre et en faire notre pétrole de demain. La sécurité du pays, de la région et dans le monde constitue également une préoccupation majeure pour le Président qui y déploie son génie, son sens politique et sa sagesse. Alger est devenue une étape incontournable pour la recherche de solution aux conflits au Moyen-Orient, en Afrique, au Sahel. L'Algérie est de toutes les initiatives allant dans le sens de la paix. Et parmi les questions les plus urgentes que connaît la région, la décolonisation du Sahara occidental. Le Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, ne cesse d'appeler à l'organisation d'un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'ONU. Cette question sera au menu de de la visite qu'effectuera à Alger, le 6 mars prochain, le Sécrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.