Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé, lundi dernier, les Etats membres à ne laisser personne de côté et notamment à faire preuve de compassion envers les civils fuyant les violations systématiques de leurs droits dans leurs pays d'origine. « Tout au long de mon mandat, j'ai souligné l'importance des pratiques démocratiques, à commencer par le droit des personnes à se faire entendre aux travers des urnes », a-t-il déclaré à l'ouverture de la 31e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à Genève. Il a également insisté sur son engagement en faveur des droits de toutes les personnes, indépendamment de leur appartenance ethnique et religieuse, de leur classe ou de leur orientation sexuelle. Face à cette situation, mais aussi à la multiplication des conflits et la montée en flèche des besoins humanitaires, M. Ban a appelé les Etats membres à faire davantage pour prévenir les crises et protéger les populations. Sur la question des migrants, il a rappelé la promesse faite par les Etats dans le cadre de leur adoption du Programme de développement durable à l'horizon 2030, en septembre 2015, de ne laisser personne de côté, notamment les plus vulnérables. Le chef de l'ONU a indiqué qu'au travers du Programme de développement durable à l'horizon 2030, les Etats se sont précisément engagés à reconnaître la contribution positive des migrants et à veiller à ce que les migrations se déroulent dans le plein respect des droits de l'homme.