Le Conseil d'administration du FMI a salué les performances économiques de l'Algérie, mais considère que le pays reste confronté à d'importants défis dont la diversification de son économie. Il se félicite des bonnes performances économiques qui ont été soutenues par des politiques budgétaires et monétaires prudentes. Pour le FMI, «la stabilisation du secteur des hydrocarbures et les performances dynamiques réalisées par les secteurs liés au programme d'investissements publics devraient conduire à une croissance globale de plus de 3% en 2010 et en 2011». Le FMI rappelle, par ailleurs, «la gestion macroéconomique prudente des dix dernières années qui a permis la constitution d'importantes réserves extérieures et d'épargnes budgétaires», tout en maintenant «un très faible niveau de la dette». Cela n'occulte pas le fait que l'Algérie sera «confrontée à d'importants défis relatifs à la préservation de la stabilité macroéconomique, la restauration de la prudence budgétaire et la diversification de l'économie», selon le rapport du Fonds. Dans ce sens, «un programme de réformes structurelles plus affirmées devrait permettre d'améliorer le climat des affaires, de stimuler les investissements privés et de créer les opportunités d'emplois» car, dit le FMI, pour l'Algérie, la réduction du chômage, surtout parmi les jeunes, demeure un «besoin urgent». Sur le plan budgétaire, le Conseil d'administration s'est aussi félicité de l'engagement des autorités algériennes de présenter la loi portant règlement budgétaire, considéré comme un « mécanisme de contrôle a posteriori de l'exécution du budget».