La 5e assemblée générale de la déclaration de conférence internationale de Kigali s'ouvre, aujourd'hui, à Alger, en présence des responsables de police africains. L'Algérie est représentée par le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel. Placée sous le thème « Mettre fin aux violences faites aux des femmes et filles », la conférence verra la présence notamment du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, des membres du gouvernement, des ONG et des institutions internationales spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Lors de cette rencontre, l'Algérie mettra en avant les avancées réalisées en matière de protection de la femme notamment les nouvelles dispositions du code pénal inhérentes à la protection de la femme contre toutes les formes de violence ainsi que le rôle de la police algérienne dans la lutte et la prévention de cette violence. Il sera également question de « partager les expériences réussies et de conjuguer les efforts entre les polices africaines dans le domaine à travers l'apport des experts », a souligné la DGSN. Ces dernières années, l'Afrique subsaharienne est le théâtre de conflits armés dont les femmes sont les premières victimes. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à des millions le nombre de femmes africaines violentées, avec un taux de 41,6% en Afrique subsaharienne et 65,5% en Afrique centrale. Il est à signaler que la déclaration de Kigali, un mécanisme né en 2010, a pour objectif le renforcement des capacités techniques des organes de sécurité par de nouvelles approches d'éradication des violences. La déclaration de Kigali oblige les Etats signataires à mettre en place des stratégies de lutte contre la violence sexuelle, d'harmoniser et de standardiser les cadres juridiques relatifs à la violence contre les femmes et les filles.