Le Congrès extraordinaire du Rassemblement national démocratique (RND), prévu en mai prochain à Alger, constituera une « étape décisive » qui ouvrira aux jeunes la voie aux commandes, a indiqué, hier à Sétif, Mounder Bouden, membre du secrétariat national de ce parti. Présidant une conférence régionale de la jeunesse du parti, Bouden a souligné que le prochain congrès extraordinaire « consolidera la place de la jeunesse et lui ouvrira la voie à de grandes responsabilités dans les rangs du RND ». Au cours de ce regroupement régional organisé sous le thème « la consolidation, par la révision de la Constitution, des droits de l'homme et des libertés publiques », il a estimé que le fait de « parler, aujourd'hui, de la Constitution, conduit à évoquer les importants acquis qu'elle apporte, comme l'officialisation de tamazight et la consécration de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme ». Bouden, appelant les jeunes Algériens et les étudiants à « retrousser les manches pour contribuer à diversifier l'économie nationale pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures », a souligné que la nouvelle Constitution « consolide la démocratie et renforce la dimension sociale de l'Etat ». Il a, par ailleurs, affirmé que le RND était « dans les faits, le premier parti politique en Algérie, de par le rôle de ses militants et leur présence sur le terrain pour sensibiliser sur l'importance de la révision constitutionnelle ». Le membre du secrétariat national du RND s'est attardé, d'autre part, sur la sécurité de l'Algérie pour affirmer qu'il s'agit, aujourd'hui, de la « première priorité » au regard des dangers qui menacent le pays notamment aux frontières. Rendant, dans ce contexte, un hommage appuyé à l'Armée nationale populaire, Bouden a rappelé la récente opération d'un détachement combiné qui a réussi à neutraliser, à Guemar (El Oued), trois terroristes, dont un émir. Une opération qui a permis la récupération d'un important lot d'armement, dont des systèmes de missiles anti-aériens. Une action d'éclat qui a eu pour théâtre Guemar, « là même où fut perpétrée la première attaque terroriste (en 1991, ndlr) », a relevé l'intervenant, avant de souligner que « la sécurité de la patrie est l'affaire de tous les enfants de l'Algérie, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes ».