Vingt-trois plans de gestion intégrée des zones humides en Algérie sont en cours d'élaboration sur un ensemble de 47 zones classées, a indiqué hier à l'APS Mme Ghania Bessah, sous-directrice des Parcs nationaux et des groupements végétaux naturels au sein de la Direction générale des forêts (DGF). Selon la même responsable, l'élaboration de ces plans permettra de doter les zones humides d'un outil de planification et de gestion durable qui prendra en charge l'ensemble des intervenants au niveau local afin d'assurer la conservation de la biodiversité et de contribuer au développement socio-économique des populations riveraines d'une façon durable. Pour la mise en œuvre de cette stratégie, un comité multisectoriel a été mis en place pour veiller sur son exécution. Suivra ensuite une opération de recrutement de consultants nationaux et internationaux en plus d'une signature d'une convention entre la DGF et le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans le cadre d'une collaboration technique et financière. Actuellement, 47 sites algériens sont classés sur la liste Ramsar des zones humides d'importance internationale pour une superficie de 3,02 millions d'hectares (ha) alors que 16 autres sont en cours de classement. Au total, l'Algérie dispose de 1.451 zones humides dont 762 naturelles et 689 artificielles.Pour rappel, la journée mondiale des zones humides sera célébrée aujourd'hui sous le thème «les forêts, vitales pour l'eau et les zones humides». Selon un communiqué de la DGF, les zones humides boisées jouent un rôle crucial dans le cycle de l'eau et un effet significatif sur le taux d'évapotranspiration. Elles influencent également la direction que prend l'eau à travers le bassin versant et son stockage au niveau des barrages. Ce qui constitue une lutte contre les changements climatiques.