Fidèle à ses positions tranchées sur la question de la gouvernance de l'internet, la Chine croit toujours en la nécessité d'une gouvernance multilatérale, transparente et démocratique. Dans cet esprit, la Chine, considérée comme le plus grand Etat du cyberespace avec près de 700 millions d'utilisateurs, a organisé en 2015 à Wuzhen, dans l'est du pays, une seconde session de « la Conférence mondiale de l'internet », rapporte le site du journal suisse letemps.ch, qui précise qu'à l'occasion, « les participants ont reçu deux types de connexions pour se brancher sur le réseau de leur hôtel. Certains – les étrangers – avaient accès à Facebook, Twitter ou Instagram. D'autres – les journalistes chinois – non ». Adepte d'un rôle accru des Etats dans la surveillance du réseau internet contre les différentes déviations, Pékin assume toujours, et réitère, par la voix de Xi Jinping, le secrétaire-général du Parti communiste chinois, sa vision du mode de gouvernance du cyberespace : « A l'image du monde réel, la liberté et l'ordre sont tous deux nécessaires dans le cyberespace : la liberté est la finalité de l'ordre et l'ordre est la garantie de la liberté. »