Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a évoqué le refus d'octroi des visas à des journalistes français. « La décision a été prise car tout simplement, un journal, respecté et respectable, s'est permis de porter atteinte à l'honneur et au prestige de l'une des plus importantes institutions de ce pays car l'information était fausse et infondée », a répondu Sellal à une question d'un journaliste. Pour Sellal, ce journal a « porté atteinte à un symbole qui est le Président, connu pour avoir été l'un des plus grands combattants pour le recouvrement de l'indépendance nationale et consacré toute sa vie pour son pays après l'indépendance ». « Aucun Algérien n'acceptera de voir vilipender ainsi son Président », a-t-il ajouté. En estimant que les pouvoirs publics n'ont « pas failli à leur devoir », Sellal a rappelé les dispositions de la révision constitutionnelle qui assurent une plus grande protection à la presse et garantissent la liberté d'expression. « Sachez que nous sommes parmi les rares pays au monde à avoir la liberté de la presse et un journaliste ne pourra jamais être emprisonné », a-t-il affirmé. Abdelmalek Sellal précise que la lutte contre la culture de la haine est le cheval de bataille du gouvernement. « Notre plus grand problème actuellement et l'une des principales tâches du gouvernement est la lutter contre la culture de la haine. Porter préjudice à une haute personnalité est une forme de haine », a-t-il indiqué. « Sachez que nous n'avons pas touché à la liberté de la presse et que nous n'y toucherons jamais. C'est un engagement solennel mais je crois qu'il nous est tous demandé de respecter les valeurs d'autrui », a-t-il conclu. Et de préciser que la conférence de presse conjointe a été couverte par 86 journalistes et plusieurs photographes.