Dans un point de presse animé en marge du congrès régional du parti, le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, s'est interrogé sur la crédibilité des informations publiées par Panama Papers. Pourquoi celles-ci ont été rendue publiques par un club qui finance la fondation Soros qui finance à son tour les révolutions oranges ? Il a précisé que le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, cité dans cette affaire, s'est déjà exprimé sur la question. Et que ce dernier est d'abord un homme d'affaires avant de devenir ministre de la République. Il affirmera que Bouchouareb a ouvert son compte « avant d'être ministre ». Au sujet des déclarations du SG du FLN, Amar Saâdani, qui a accusé Ouyahia de ne pas être honnête avec le Président, le patron du RND a fait savoir que la confiance du président de la République lui suffit. « Je m'honore doublement de la confiance de M. Abdelaziz Bouteflika en tant que président de la République et en tant que président du FLN qui est un parti stratégique pour nous », a-t-il dit. Il ajoute : « Si Saâdani n'a pas confiance en moi, c'est son affaire », tout en affirmant être fier de sa relation avec plusieurs cadres et militants du FLN. Ouyahia a refusé, par contre, de revenir sur le retour de Chakib Khelil. « J'ai abordé cette question pendant 14 minutes sur une chaîne de télévision », a-t-justifié. Par ailleurs, Ahmed Ouyahia dénonce l'introduction de l'argent sale dans la politique. Il a fait savoir que des lobbies financiers veulent accaparer le pouvoir : « Il y a ceux qui veulent créer des empires médiatiques. Et si on ouvrait leurs dossiers, ils risqueraient de faire naufrage », a-t-il lancé. Le SG par intérim du RND soutient, d'autre part, la ministre de l'Education dans ses réformes de l'école, invitant les détracteurs de cette dernière à suivre les conseils donnés par Cheikh Ben Badis à nos aînés pour qu'ils soient fidèles à l'authenticité tout en étant de leur temps. Evoquant la Journée nationale du savoir, Ahmed Ouyahia a soutenu que celle-ci symbolise l'importance que le peuple et l'Etat algériens accordent à la conquête du savoir, arme première du développement et du rayonnement d'un pays.