Le bureau national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) tiendra, aujourd'hui à Alger, une réunion pour débattre d'un certain nombre de points dont les préparatifs du 4e congrès et la situation générale prévalant au pays. Le coordinateur national du Conseil, Abdelmalek Rahmani, contacté hier, indique que le 4e congrès, prévu initialement pour le 17 mars prochain, pourrait être repoussé de quelques semaines. «Il y a d'abord des membres du bureau national qui ne sont pas disponibles pour diverses raisons. Ensuite, et c'est le plus important, il y a les récents événements qu'a connus le pays et qui nous interpellent pour une réflexion exhaustive. Ceci nécessite du temps pour l'élaboration de tout un programme à débattre au congrès», indique-t-il. Mettant l'accent sur la poursuite des préparatifs, il note l'installation des commissions régionales de l'Est, de l'Ouest, du Sud, du Sud-ouest et du Sud-est, chargées «de l'organisation des bureaux régionaux du Conseil et de la formulation de propositions à soumettre au travaux du congrès».Le Cnes estime que les récentes manifestations méritent une réflexion approfondie, car, «il ne peut y avoir d'action fiable sans fondement solide», soutient M. Rahmani, ajoutant que «ce chapitre précis occupera le gros des débats du 4e congrès des enseignants universitaires». Au sujet de la candidature aux commandes du Cnes, M. Rahmani, qui rappelle que la porte est ouverte pour ceux qui postulent au poste de coordinateur national, laisse entendre qu'il a l'intention de céder son poste : «Pour le moment, aucune décision n'est prise de manière officielle, mais je ne pense pas à briguer un autre mandat». Sur un autre registre, le coordinateur affirme que la nouvelle grille de salaires propre à la corporation, décidée par le chef de l'Etat au mois d'octobre 2010, est effective depuis décembre dernier. «Ces mesures attractives sont inédites et constituent une rupture avec la vision qui régnait dans un passé récent. C'est un saut qualitatif qui va réhabiliter les enseignants et les chercheurs et leur redonner la place sociale qu'ils méritent», dit le chef de file du Cnes.