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Sur fond de rationalisation des dépenses
Projet de loi sur la santé
Publié dans Horizons le 16 - 05 - 2016

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a été auditionné, hier, par la commission parlementaire de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale du Conseil de la nation, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. Son intervention s'est articulée essentiellement autour de l'avant-projet relatif à la santé, le plan national de lutte contre le cancer et la couverture sanitaire des zones enclavées. Avant d'entrer dans le vif du sujet, le ministre a tenu à préciser que l'année dernière, 47 chantiers ont été ouverts au niveau de nombreuses institutions sanitaires avec pour objectif de se pencher sur la politique de gestion du secteur. Cette année, 43 chantiers seront ouverts également pour la même raison. Ce qui nécessite, selon lui, « l'implication de tous » afin de redorer le blason de ce secteur.
L'ancienne loi a montré ses limites
Pourquoi une nouvelle loi sur la santé ? Boudiaf est convaincu que toute « réforme radicale » doit être appuyée par un cadre juridique. La loi n°85-05 de février 1985 concernant la protection et la promotion de la santé datant de plus d'une trentaine d'années a « montré ses limites », malgré les cinq amendements qu'elle a connus. Ce texte n'a pas réalisé « les objectifs escomptés », indique le ministre. D'où le besoin de recourir à une nouvelle loi sur la santé. Certes, des « avancées considérables » ont été enregistrées durant cette période, notamment en ce qui concerne la réduction du taux de mortalité maternelle et des maladies transmissibles, mais la mutation démographique et les nouvelles situations épidémiologiques à l'échelle internationale ont changé la donne. Ce projet de loi a pour but de maîtriser au mieux les dépenses de la santé. La gratuité des soins, la solidarité et l'impartialité sont des principes qui seront réaffirmés dans ce projet « consensuel », fruit d'un long processus de réflexion. Le projet sur la santé offre des solutions rationnelles à toutes les carences enregistrées jusque-là. Il devra atténuer la pression pesant sur les établissements sanitaires, sans toutefois remettre en cause les principes fondateurs du système national de santé. Il consolidera le droit du citoyen aux soins à travers l'élaboration d'une carte sanitaire devant intégrer le privé qui compte plus de 38.000 professionnels, et ce, en tant que secteur complémentaire au secteur public. Une institution d'évaluation des structures sanitaires est envisageable également dans ce nouveau cadre juridique basé sur une approche intersectorielle. Boudiaf a évoqué, à cet effet, les maladies chroniques dont la prise en charge s'avère coûteuse pour le budget de l'Etat. Les soins à domicile, la création des circonscriptions sanitaires, l'instauration d'équipes mobiles, la création d'un observatoire de la santé sont également prévus dans ce projet.
Plus de pénurie de médicaments
A propos de l'industrie pharmaceutique, Boudiaf a tenu à préciser que le produit pharmaceutique national couvre plus de 53% des besoins. « Nous n'avons pas de mauvais médicaments. Tous les médicaments produits localement subissent un contrôle rigoureux. Nous sommes le seul pays en Afrique et dans le monde arabe qui ne souffre pas de contrefaçon dans ce domaine », affirme le ministre.
Il citera, cependant, le phénomène des importations de médicaments par « cabas » qui pourrait être une source d'inquiétude pour la santé publique. Selon Boudiaf, l'Algérie peut s'enorgueillir aussi de ne pas être confrontée à une pénurie de médicaments. Ce qui permet la mise en place d'un pôle d'excellence pharmaceutique algérien. Tout en souhaitant que cette couverture atteigne à la fin de l'année 75%, le ministre de la Santé s'est réjoui du fait d'avoir commencé « timidement » les exportations en ce sens afin de réduire, au final, la facture des médicaments.
Concernant le plan de lutte contre le cancer, le ministre a fait savoir que cette question constitue une priorité pour le gouvernement, et ce, en application des instructions du président de la République. Il a été décidé, dans ce cadre, de mettre fin à la pénurie de médicaments concernant le traitement du cancer, de finaliser les infrastructures de base y afférentes et la mise en service des centres anticancer qui étaient à l'arrêt. A cela s'ajoute l'introduction de nouveaux accélérateurs et des scanners au niveau de nombreuses wilayas d'ici à la fin de l'année. Ce qui permettra l'amélioration de la qualité de la prise en charge et la réduction des dépenses. Au sujet de la couverture sanitaire des zones enclavées, Boudiaf a fait savoir que le Conseil de gouvernement qui se tiendra demain devra traiter justement du cadre juridique devant encadrer le jumelage entre les institutions sanitaires du Nord et du Sud. Cette opération devra faciliter les soins spécifiques au profit des habitants des zones enclavées.


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