Un réseau de trafic d'armes de guerre provenant de Libye vient de tomber à Oued Souf, au Sud-Est du pays, grâce à la vigilance d'une brigade spécialisée de la police d'Alger. Cette opération, la première du genre, a permis la saisie d'un lot d'armes et de munitions. Le chef de cette brigade relevant de la Sûreté de la wilaya d'Alger, le commissaire principal Nacer Aït Mamer, a expliqué, lors d'un point de presse animé, hier, à Alger, que les investigations concernant cette affaire ont été lancées sur la base d'un renseignement relatif à un trafic d'armes au niveau de la zone industrielle de Reghaia à Alger. Les premiers éléments de l'enquête ont abouti à l'identification de deux trafiquants, des repris de justice. Les enquêteurs, après extension de compétence, agissant sur mandat de perquisition, se sont déplacés sur les lieux où étaient cachées les armes, situés dans une commune frontalière, à Oued Souf. La fouille des lieux a permis la récupération de 22 fusils à pompe de type Cobalt de calibre 12 mm, 3 fusils de chasse, un PA et une quantité importante de munitions de calibres 9 mm et 12 mm. « Les investigations ont fait ressortir que ces armes de guerre de fabrication américaine, proviennent de Libye. Il s'agit d'un réseau international de trafic d'armes », a précisé le conférencier. Il faut dire que les enquêtes policières ont fait ressortir la connexion entre les réseaux de contrebande et le trafic d'armes avec les groupes terroristes. Néanmoins, ce coup de filet réalisé par la police de la capitale, le premier du genre notamment en matière de saisie d'armes de guerre, a permis de déjouer une tentative d'alimenter les groupes terroristes en armes. Les fréquentes saisies opérées par les unités de l'ANP ont eu un effet dévastateur sur les groupes terroristes qui tentent de se reconstituer et d'implanter le groupe terroriste Daech en Algérie.