• Ecorep, Unité de Bouharoun (Tipasa) : La situation financière des travailleurs régularisée Dans l'expectative depuis des mois, les travailleurs de l'ECOREP (Entreprise de Construction et de Réparation d'Embarcations de Pêche), unité de Bouharoun viennent enfin de voir leur situation financière régularisée. Mieux encore, même leurs anciens collègues partis en retraite, pour certains depuis deux ans, ont reçu leur solde tous comptes (STC). Pour les employés, cet acquis est le fruit de leurs revendications et leurs actions de protestations, dont la dernière date seulement depuis quelques jours. Comme rapporté précédemment dans les colonnes d'Horizons, la direction générale de l'ECOREP a pris l'engagement de verser l'intégralité des arriérés des salaires. Promesse qu'elle a tenue, en effet, au grand bonheur du personnel de l'entreprise. Il faut souligner que les travailleurs de Bouharoun, l'unique filière toujours en activité du groupe ECOREP qui comptait jadis huit filiales à travers le territoire national, percevaient durant plusieurs mois des avances sur salaires à raison de 2000 DA par semaine. Toutefois, le devenir de l'unité de Bouharoun est pour ainsi dire toujours dans le flou, puisque aucune information n'a encore filtré sur l'accord de partenariat entre l'unité de Bouharoun et une entreprise espagnole activant dans le même créneau. Cette joint-venture qui regroupera normalement l'ECOREP, la partie espagnole ainsi que la banque BADR donnera à coup sûr un nouveau souffle pour l'activité de la construction navale en Algérie et par conséquent préservera les emplois des travailleurs. A. L. • Boumerdès : La commune de Khemis El Khechna sans eau Depuis plus de cinq jours, la commune de Khemis El Khechna (wilaya de Boumerdès) est privée d'eau potable. Aucune goutte d'eau n'a coulé des robinets dans cette commune où vivent plus de 85 000 âmes. L'Algérienne des eaux n'a même pas daigné informer les gens de cette carence qui persiste encore. Les citoyens qui ont épuisé toutes leurs réserves d'eau ne savent plus comment faire pour vaquer à leurs occupations quotidiennes qui, sans eau, ne peuvent jamais être accomplies. Tous les jours, les bambins au sortir de l'école munis de jerricans se dirigent vers les points d'eau de la grande mosquée du centre-ville ou encore à l'usine mitoyenne de la cité du 18 février. Une situation très contraignante pour les citoyens et leurs enfants. D. C.