La Coordination pour le changement et la démocratie (CNCD) organisera aujourd'hui sa deuxième marche dans la capitale, après celle du 12 février. La marche s'ébranlera à partir de 11 heures de la place du 1er Mai à la place des Martyrs. Et pour réussir sa deuxième action, elle a misé sur le travail de terrain à travers les quatre coins du pays. Les animateurs de la Coordination comptent de nouveau réinvestir la rue pour mieux se faire entendre. Contacté par nos soins, Achour Idir, chargé de communication du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), syndicat faisant partie de la coordination en question, souligne d'emblée que la marche d'aujourd'hui s'inscrit dans la même dynamique que la précédente. M. Idir a mis l'accent sur la mobilisation. Pour ce qui est du mot d'ordre, le même orateur a souligné que les revendications sont toujours les mêmes. Entre autres slogans retenus pour la circonstance, notre interlocuteur citera : « Pour un Etat démocratique et social » ou encore « travail et justice sociale » et « levée de l'état d'urgence effective ». A la question de savoir si les animateurs de la Coordination pour le changement et la démocratie ont déposé une demande d'autorisation, le même orateur a indiqué que « nous ne l'avons pas fait ». Notons, par ailleurs, que le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) semble divisé. Au moment où son président en exercice, Rachid Malaoui, soutient mordicus l'action des initiateurs de la marche, Belkacem Felfoul rejette toute idée d'adhérer au mouvement.Dans un communiqué rendu public mercredi dernier, ce dernier a dénoncé vivement les critiques formulées par certaines capitales occidentales, les considérant comme une ingérence dans les affaires internes du pays.