• M. Halimi, un Algérien à la tête du projet. La centrale hybride solaire-gaz, qui fait partie d'un programme de quatre centrales (deux implantées à Hassi Rmel, une à El Meghaier, dans la wilaya d'El Oued et enfin une autre à Nâama) sont prises en charge par la Neal , la société algérienne chargée de développer le programme national des énergies renouvelables. La centrale d'El Meghaier aura la particularité de faire du dessalement des chotts, nous dit un responsable. L'étude de faisabilité prise en charge financièrement par la société espagnole est «fin prête», nous dit M. Yacine Halimi, chef du projet de la station de Hassi Rmel. Cette dernière, objet de notre reportage, est située à 27 km de Hassi Rmel, dans la région de Tighemt. Elle devra atteindre un niveau de production d'électricité de 150 mégawatts dont 20 % de l'énergie solaire, le reste provenant du gaz. Le mégaprojet vise à développer, à l'avenir, cette énergie par la production les 20 et 30 prochaines années 30 % de l'électricité du pays à partir de cette énergie renouvelable», rappelle la Neal. Le projet sera, après «une évaluation des coûts et l'étude des technologies utilisées un modèle pour d'autres centrales». C'est la Neal qui est développeur du projet. Sonatrach et Sonelgaz sont actionnaires à 45 % chacun en plus d'un privé SIM qui détient lui les 10 % restants. Le partenaire espagnol Abener est considéré comme «le leader mondial dans ce domaine».La centrale lui a été confiée selon, un contrat dit BOO, ou Built Own Operate. Les clauses du contrat lui donnent le droit d'exploiter et d'entretenir, après conception et construction pendant 25 ans la centrale. Elle a coûté 315,8 millions d'euros d'investissements.