L'attaque contre la base de données du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC) « n'était pas un piratage, mais un message malveillant porteur d'un virus informatique », a appris, hier, l'APS auprès du fournisseur d'accès Internet, Djaweb, qui héberge le site de ce ministère. « Il ne s'agit pas d'un piratage de base de données ou de plateforme à proprement dit, mais plutôt de l'envoi d'un courrier électronique via une boîte anonyme vers les boîtes de messagerie électronique indexées au serveur mptic.dz », a affirmé Hamza Azazene, responsable à Djaweb, précisant que « ce message malveillant est porteur d'un virus informatique censé agir dès que le message électronique est consulté par le propriétaire de la boîte ». Il a expliqué, à cet effet, que le ministère de la Poste et des TIC a été informé « dès que les pare-feux (dispositif de sécurité informatique) ont intercepté le premier courriel incriminé et donné l'alerte », ajoutant que le ministère a averti, par la suite, « l'ensemble des destinataires sur la nature du courriel qu'ils allaient recevoir et a saisi les services de la gendarmerie nationale ». « L'affaire est entre les mains de la justice », a-t-il souligné.