Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a affirmé que la lutte armée n'est pas une menace ou un moyen de pression politique, mais un devoir national pour les Sahraouis. « La lutte armée n'est pas une menace ou un moyen de pression politique. Elle est tout simplement un devoir national pour les Sahraouis et un droit reconnu par l'ONU aux peuples et pays colonisés », a déclaré, lundi dernier, le président sahraoui dans une interview au journal italien La Stampa. « La décision du Front Polisario d'aller aux négociations avec le Maroc sous les auspices de la communauté internationale pour parvenir à une solution négociée, pacifique et juste garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, ne signifie pas l'abandon de l'option de la lutte armée pour libérer les parties de la République sahraouie de l'occupation militaire marocaine », a-t-il ajouté. Répondant à une question concernant la stratégie diplomatique pour les années à venir Ghali a souligné qu'« elle demeure une priorité pour les autorités sahraouies. » « En mars dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, accompagné de son envoyé personnel Christopher Ross, a effectué une visite historique dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la République sahraouie à Bir Lahlou durant laquelle il a qualifié la présence marocaine au Sahara occidental d'occupation illégale », a-t-il rappelé.