Des représentants de fonds internationaux d'aide et de formation cinématographiques participent aux 14es Rencontres cinématographiques de Béjaïa (Rcb) qui se tiendront du 4 au 9 septembre. Des fonds tunisiens et allemands prendront part au « Béjaïa film laboratoire », un forum international de coproduction et de cofinancement organisé pour la seconde fois par les Rcb, a annoncé, mercredi dernier lors d'un point presse, Amine Hattou, membre de l'association « Project'heurts », organisatrice de la manifestation. Il s'agit du fonds tunisien « Takmil », un atelier de finition de films initié par les Journées cinématographiques de Carthage (Jcc, Tunisie) et du fonds allemand « Dox Box » pour le développement du documentaire dans les pays arabes. Ce deuxième Bfl connaîtra également la participation du Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographique (Fdatic) qui était jusque-là l'unique partenaire de ce forum. Par ailleurs, huit projets ont été retenus pour la bourse « Mouny-Berrah » pour l'aide à la finition et pour la bourse « Les ateliers sauvages-Hafid-Tamzali » d'aide à l'écriture, des aides à la création également instituées à l'occasion de cette 14e édition avec le concours de financements privés algériens et d'instituts culturels européens. Les porteurs de ces projets suiveront ainsi une formation sur la présentation d'un projet cinématographique à un jury ou un producteur. Les 14es Rcb verront la projection de 27 œuvres, dont 22 présentées pour la première fois en Algérie, en présence d'une vingtaine de réalisateurs. La salle de la cinémathèque de Bejaïa, récemment équipée du Digital Cinéma Package (DCP), accueillera également quatre films algériens en avant-première, à savoir « Alger de bas en haut » de Nesrine Dahmoun, « Jardin d'essais » de Dania Reymond, « Vote off » de Fayçal Hammoum et « Je te promets » de Mohamed Yargui. Outre les « Café-ciné » qu'abritera le Théâtre régional de Bejaïa, plusieurs rencontres thématiques ou avec des cinéastes invités sont prévues. Créées en 2003 par l'association « Project'heurts », avec le soutien des collectivités locales, de l'Institut français d'Algérie et d'opérateurs économiques locaux, les Rcb, plus ancienne manifestation de cinéma en cours, se sont imposées comme un espace de rencontre entre cinéastes et une occasion pour le public de découvrir des films récents en provenance de plusieurs pays. Avec un coût n'ayant « jamais dépassé les 8 millions de dinars », selon ses organisateurs, les Rcb reçoivent chaque année près de 300 œuvres cinématographiques proposées à la sélection.