Organisé sous le patronage du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par Sunflower communication, en partenariat avec l'Université Saâd-Dahlab Blida 1, le Salon regroupera plus d'une quarantaine d'exposants, à savoir des écoles et des instituts d'information publics et privés qui viendront de l'est, de l'ouest et du sud du pays. Dans un point de presse organisé jeudi dernier par l'organisatrice, la Pr Mina Boulekraft de l'Université Saâd-Dahlab Blida1 et responsable de l'Institut scientifique et d'application (ISTA) qui a ouvert ses portes au début du mois en cours, ce rendez-vous est une occasion pour les jeunes diplômés de découvrir les différentes formations qu'offrent les exposants lors de ce salon. La conférencière explique qu'en faisant le bilan du système LMD, il ressort que les étudiants sortent avec une licence académique bac+3, pour ensuite opter pour la réparation d'un master ou finir chômeurs. Pour elle, la solution est de donner plus de chance aux étudiants diplômés en les orientant vers des licences professionnelles. Elle cite l'ISTA, un nouvel institut qui offre des formations d'une durée de trois années dans le domaine de l'agroalimentaire, particulièrement dans les filières de boissons et eaux, blé et ses dérives ainsi que la filière halieutique. « Le marché de l'emploi est demandeur de qualification dans plusieurs métiers. Pour faire face à cette demande, il faut convaincre l'étudiant à opter pour une licence professionnelle qui lui offre la garantie de l'emploi une fois le diplôme en poche. Aujourd'hui, la relation entre le secteur économique et l'Université est une réalité. Les deux protagonistes doivent collaborer pour la formation d'une main-d'œuvre qualifiée, mais aussi préparer les métiers d'avenir », explique Boulekraft, qui a créé cet institut dans le cadre de la coopération algéro-française. Pour sa part, le Pr Boughadaoui, vice-recteur de l'Université Saâd-Dahlab Blida 1, a indiqué que la technologie impose de nouveaux métiers. Et il est impératif de se mettre à la page de cette évolution qui va très vite. Le vice-recteur s'interroge sur l'avenir du système LMD qui est, à ses yeux, un système anglo-saxon qui s'adapte parfaitement au marché économique de ces pays. Il expliquera que la question qui se pose est de savoir si nous pouvons nous ouvrir sur les nouveaux métiers introduits par la modernité et les nouvelles technologies. Il cite l'exemple du saut qualitatif fait par l'Institut de l'aéronautique, le seul en Afrique qui offre des formations de haut niveau aux étudiants et des formations à la carte dédiées au personnel des compagnies aériennes. Enfin, le Salon verra la participation des organismes publics d'aide à la création d'emploi, comme l'Ansej, la Cnac, l'Angem ou l'ANEM, et des opérateurs économiques.