Dans une déclaration à l'APS en marge d'une rencontre organisée par le syndicat, Ouahioune a mis l'accent sur la nécessité « d'augmenter les pensions de retraite des enseignants et chercheurs universitaires de 55% à 80% du salaire à l'instar des autres secteurs de la Fonction publique ». La loi de la Fonction publique interdit l'octroi d'une pension de retraite supérieure à 15 fois le salaire national minimum garanti (SNMG), a-t-elle précisé. Mme Ouahioune a, dans ce cadre, rappelé « tous les problèmes et préoccupations évoqués lors de cette rencontre, dont la question de versement des arriérés des salaires des maîtres-assistants promus en 2015 ». Les participants à la rencontre ont « examiné les voies susceptibles d'améliorer les conditions de travail des enseignants et chercheurs hospitalo-universitaires pour une prise en charge optimale des malades », selon la responsable. Par ailleurs, elle a appelé à renforcer la protection sécuritaire des médecins, maîtres-assistants et chercheurs pour mettre un terme à la violence qu'ils subissent de la part des malades et de leurs proches ». Mme Ouahioune a rappelé « l'importance de fixer les conditions permettant de bénéficier de promotions professionnelles », précisant que le nombre des enseignants hospitalo-universitaires au niveau national est de 4.500.