Un mémorandum d'entente et de coopération dans le domaine de la protection des végétaux et de la quarantaine végétale a été signé, hier à Alger, entre le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et le ministère des Affaires économiques des Pays-Bas. Le document a été paraphé par le ministre de l'Agriculture, Abdesselam Chelghoum, et le ministre néerlandais des Affaires économiques, Henk Kamp, en visite de deux jours à Alger. Peu auparavant, les deux ministres s'étaient entretenus sur le développement des relations économiques bilatérales et des partenariats dans différents domaines, notamment la production des semences de pomme de terre, l'industrie laitière et le maraîchage. Les deux ministres ont examiné la possibilité d'organiser, d'ici début 2017, un forum d'affaires bilatéral pour identifier les domaines de coopération et de partenariats, notamment dans l'agriculture et l'élevage des bovins. A l'issue de la cérémonie de signature du mémorandum d'entente et de coopération, Chelghoum a indiqué que le document porte notamment sur l'échange d'informations dans le domaine phytosanitaire, un volet « important » pour les deux parties, car il permettrait « de hisser le niveau de la coopération bilatérale, d'autant qu'il aura un impact positif sur les importations et les exportations des produits agricoles entre les deux pays ». S'agissant de son entretien avec Kamp, le ministre a fait savoir que c'était une occasion pour évoquer le partenariat dans le domaine de l'élevage des bovins et l'aquaculture, ainsi que les possibilités de le développer, notamment à travers des partenariats gagnant-gagnant. Pour sa part, Kamp a estimé que les discussions étaient « très fructueuses » et que son pays sera « heureux » de coopérer davantage avec l'Algérie qui souhaite disposer de ses propres moyens de production de la semence de pomme de terre, des produits laitiers et d'autres produits agricoles. Il a souligné, à ce titre, la disposition des Pays-Bas et de ses opérateurs à collaborer avec leurs homologues algériens pour promouvoir des partenariats durables. Kamp a fait part également de son souhait de concrétiser un projet commun pour la production des semences de pomme de terre en Algérie. Pour sa part, Kheddam a expliqué que le développement du contrôle des semences permet non seulement à l'Algérie d'avoir des produits aux normes internationales et prêts à l'exportation, mais peut également faciliter ses négociations dans le domaine agricole pour l'accès à l'Organisation mondiale du commerce.