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L'interface entre les demandeurs et les fournisseurs de solutions 1er Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets industriels à Alger
Le Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets industriels (Revade), dont la première édition se tiendra du 5 au 8 octobre prochain au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), sera une interface entre demandeurs et fournisseurs de solutions. Lors d'une conférence de presse tenue, hier, à la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), les organisateurs de cet événement, parrainé par le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement, le ministère du Commerce et celui de l'Industrie et des Mines, ont déclaré que ce Salon contribuera à instaurer la concertation, qui manque, entre les opérateurs économiques et le monde de la recherche. « Nous avons des compétences, des solutions scientifiques pour le tri, la récupération et la valorisation des déchets industriels. Chose que nos industriels ignorent pour la plupart. Ces derniers ont, d'ailleurs, du mal à exprimer leurs besoins dans ce domaine », a indiqué la directrice de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredt), Djamila Halliche. L'une des missions de ce Salon, selon la responsable, est d'informer les entreprises que des solutions dans ce secteur existent en Algérie. Une trentaine d'entreprises nationales, versées dans la collecte et le transport des déchets, le recyclage, le tri, l'enfouissement technique et l'incinération, prendront part à cet événement ainsi que des représentants en Algérie de firmes internationales. « Nous enregistrons annuellement plus de 2,5 millions de tonnes de déchets industriels que nous pouvons transformer en richesse et desquels découleront de nouveaux postes d'emploi. Dans ce Salon justement, il sera question de promouvoir et de développer la gestion et la valorisation de ces déchets ainsi que l'industrie de la récupération et du recyclage », explique le directeur du département de l'animation des entreprises à la Caci, Rachid Saï. Il rappellera, dans ce contexte, les programmes nationaux de gestion des déchets industriels lancés par les pouvoirs publics pour l'émergence de nouveaux métiers et services liés à cette gestion et l'installation de filières de collecte, de transport, de traitement et de valorisation. A ce propos, le directeur général de l'Agence nationale des déchets, Karim Oulmane, a souligné que les générateurs de déchets sont tenus par la loi de procéder à des opérations de tri. « Des entreprises le font tandis que d'autres devront le faire. Ce Salon sera une occasion pour sensibiliser, motiver les entreprises à s'inscrire dans ce genre d'opération. A aller vers des opérations formelles et visibles en déclarant les flux des déchets industriels. Ainsi, nous pourrons établir des statistiques sur le sujet et connaître le taux des déchets qui sont triés, recyclés ou valorisés », dit-il. Pour revenir aux solutions proposées par les chercheurs et universités algériennes dans le secteur des déchets, la directrice de l'ANVREDT a assuré qu'elles sont très innovantes et très compétitives en matière de coût. Des conférences sur la problématique des déchets industriels sont prévues lors de ce Salon organisé à l'initiative de la Caci, avec le concours de partenaires nationaux et l'agence allemande de coopération internationale GIZ.