En marge des travaux de l'atelier d'information et de sensibilisation contre le dopage dans le sport, organisé samedi dernier à Tizi Ouzou par la direction locale de la jeunesse et des sports au centre des loisirs scientifiques, le Dr Lamine Mekacher, président de la Commission nationale antidopage (Cnad) a annoncé que l'Algérie se dotera d'une agence nationale antidopage. Et ce devant un parterre composé d'athlètes, de techniciens, de dirigeants et médecins du sport venus des wilayas du centre du pays (Alger, Tizi Ouzou, Blida, Tipasa, Boumerdès, Médéa et Bouira), pratiquant des disciplines considérées à risque de dopage. Outre l'annonce de la création de cette commission, le conférencier natif de Tizi Ouzou a indiqué que depuis sa création, soit en 2011, et son entrée effective en activité, la Cnad a eu à effectuer 98 contrôles en 2013, 180 en 2014, 312 en 2015 et 215 jusqu'au 31 Août de cette année 2016. Il précisera qu'en 2015 sur les 312 athlètes qui ont été soumis au contrôle antidopage en Algérie, seuls trois ont été contrôlés positifs et ont écopé de 4 ans de suspension. « Ces contrôles ciblent les sportifs et les disciplines (athlétisme, bodybuilding, cyclisme, boxe, judo, handisport, haltérophilie...) à risque », dira-t-il. S'agissant du football, le Dr Mékacher a indiqué que la FAF s'est dotée d'une sous-commission qui effectue un excellent travail. D'ailleurs, il a ajouté qu'avec cette sous-commission, ce sont plus de 1 000 contrôles qui ont été effectués. Le Dr Mekacher a précisé aussi que « le MJS apporte tous les moyens nécessaires pour que la Cnad mène à bien sa mission. » Tout en rappelant aussi que « les échantillons prélevés se font dans les 33 laboratoires accrédités à travers le monde, notamment en Europe et aux etats-Unis ; en Afrique le seul qui existait (en Afrique du Sud) a été suspendu. » Il a, par ailleurs, indiqué à la presse qu'un échantillon revient à 200 euros à la Cnad. Pour lui, les contrôles sont inopinés et pour préserver l'image du sport algérien, « les prélèvements se font plus nombreux en amont des échéances internationales comme les JO, où les athlètes, même ceux pratiquant à l'étranger, sont contrôlés par le biais de partenaires basés dans les sites où ces athlètes se préparent. » A ce propos, il ne manquera pas surtout de remercier et de féliciter le président de la Fédération handisport pour le travail remarquable de la commission médicale de cette fédération qui veille au grain. Revenant sur la création de l'Agence anti-dopage, il a indiqué que « Sa création est inscrite dans la loi 13-05 du 23 juillet 2013 relative à la pratique sportive qui a consacré pas moins de 08 articles à la lutte antidopage.