Le téléphérique, en panne depuis plus de 15 mois, ne sera réhabilité que dans une année. Ce moyen de transport auquel il a été accordé un énorme volume d'investissement, estimé à 125 milliards de centimes et réalisé par le suisse Garavantas, se meurt en silence. Ses 17 cabines d'une capacité d'accueil de 15 places chacune sont immobilisées faute de câblage métallique. Elles subissent les aléas du temps. Selon la direction des transports, le téléphérique sera géré par la nouvelle Entreprise de transport algérien par câbles (Etac). Celle-ci a pour mission d'assurer, entre autres, la gestion, l'optimisation et l'entretien du réseau actuel. La même source a estimé qu'il ne sera opérationnel qu'à la prochaine saison estivale. Cependant et dans le cadre de combler le déficit et permettre aux visiteurs de se rendre sur le plateau de Lalla Setti, le transport est assuré par des bus de l'Entreprise publique de transport urbain (Etut). Pour ceux qui recourent au taxi, la course revient cher, car le prix varie entre 250 et 350 DA. Le téléphérique de Tlemcen, faut-il le rappeler, a été réalisé pour encourager le tourisme et apporter une solution adéquate et conforme à la topographie escarpée des quartiers Boudghene, Riat El Hammar et El Attar. Ce moyen de transport par câble était un moyen accessible à tous depuis le grand bassin. Au terme d'un voyage aérien vertigineux, de 7 minutes jusqu'aux lieux féeriques de Lalla Setti, le visiteur se retrouve dans un monde typiquement culturel et touristique attrayant.