Un séminaire national aura lieu, en décembre prochain, à Alger, pour définir les priorités de la réforme pénitentiaire en Algérie, a indiqué jeudi dernier à l'APS, à Batna, le secrétaire général de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Abdelwahab Medjana. Le séminaire sera organisé avec le concours de la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de l'Organisation internationale non gouvernementale pour la réforme pénale en Afrique du Nord et le Moyen-Orient, a indiqué la même source en marge de l'atelier de deux jours de formation sur « les peines alternatives, orientations nouvelles des systèmes judiciaires » ouvert, mercredi dernier, à la maison de la culture Mohamed-Laïd-Al-Khalifa. Cette rencontre, qui réunira 200 experts et représentants de plusieurs ambassades étrangères, abordera les nouvelles méthodes de réinsertion, les peines alternatives et le recours aux libertés conditionnelles ainsi que les principes de Nelson Mandela et leur application en Algérie, a ajouté Medjana. Organisé par la CNCPPDH et l'Organisation internationale pour la réforme pénale, l'atelier de Batna a été destiné aux fonctionnaires chargés de l'application de la loi, dont les magistrats, procureurs de la République, cadres de la police judiciaire et des établissements pénitentiaires. L'objectif de la rencontre est de mettre en lumière les mécanismes de remplacement des peines privatives de liberté par des peines alternatives favorisant davantage la réinsertion des détenus à moins de trois ans de prison, a indiqué la coordinatrice régionale pour les wilayas de l'Est à la CNCPPDH, Fatiha Baghdadi. L'Algérie a réalisé, dans ce domaine, des avancées considérables au cours des dernières années qui seront consolidées par les récentes réformes introduites sur le système judiciaire, a ajouté Baghdadi.