La 8e édition du festival culturel national de théâtre amazigh s'est ouverte samedi dernier au théâtre régional de Batna dans une ambiance de joie rehaussée par la musique folklorique chaouie authentique. Ce festival de création artistique et culturelle aspire à jeter les bases d'un théâtre d'expression amazigh qui concourt à une société « conciliée avec elle-même et riche par sa diversité culturelle », a indiqué le commissaire du festival, Salim Souhali, dans une allocution d'ouverture. La cérémonie d'ouverture du festival, dont la durée a été réduite à une semaine au lieu de 10 jours, a donné lieu à la distinction de figures de la culture et du théâtre amazighs dont Leïla Benaïcha, Noureddine Bergadi et Saïda Abouba de Batna. Elle a également donné lieu à la présentation du monologue « Saliha n'ouakim n'thekliheth » de l'association Aurès pour la culture et les sciences humaines de Batna. Neuf troupes et trois théâtres régionaux (Batna, Béjaïa et Tizi Ouzou) sont en lice durant le festival placé sous le slogan « Créativité et art au service de l'unité nationale », a indiqué Souhali dans une conférence de presse. Il a également annoncé l'organisation, en marge des présentations théâtrales, d'un séminaire, d'une exposition de vente de livres en tamazight.