Mohamed Aïssa, qui répondait à une question d'un membre de l'APN, a affirmé que ses services avaient pris toutes les mesures juridiques pour la restitution et la protection des biens wakf à travers l'ensemble du territoire national, estimant que son département s'emploie à travers sa stratégie à l'établissement d'un fichier national du wakf et le développement des moyens de gestion du wakf par le recensement, l'enregistrement et l'exploitation. Les efforts consentis par son ministère pour parvenir à une gestion institutionnelle des biens wakf , a-t-il encore dit avant de rappeler la création de commissions de wilaya pour le règlement des affaires liées aux biens wakf, placées sous l'autorité du wali. S'agissant des mesures prises par son département pour la restitution des biens wakf relatifs au projet de construction de la mosquée Mohamed-Khettab dans la commune d'El Milia (Jijel), le ministre a indiqué qu'elle faisait l'objet d'un examen par son département avec les autorités de la wilaya. Il a précisé, à ce propos, que les autorités wilayales et locales ont été destinataires d'une correspondance pour trancher la question de restitution du wakf (école Mohamed-Khettab) appartenant à l'Association des oulémas musulmans. Aïssa s'est dit disposé à œuvrer dans le cadre de la loi pour la restitution de ce bien wakf et aplanir tous les obstacles qui se dressent devant l'Association de la mosquée Mohamed-Khettab afin de réaliser ce projet et toutes les structures qui l'accompagnent. La mosquée « est protégée et ne peut être exploitée à d'autres fins ». Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé jeudi dernier que la mosquée est plus que jamais protégée et aucune partie étrangère ne pourra l'exploiter à des fins suspectes. « La mosquée est désormais protégée et aucune partie ou organisation ne pourront exploiter les jeunes Algériens pour les recruter dans leurs rangs », a déclaré Mohamed Aïssa à la presse en marge d'une plénière à l'APN consacrée aux questions orales. Il a précisé, à ce propos, que « les réseaux sociaux sur la Toile sont le moyen utilisé par l'organisation terroriste Daech pour recruter des jeunes et non la mosquée ». Concernant certains jeunes Algériens égarés ayant rejoint l'organisation terroriste Daech, Mohamed Aïssa a indiqué que leur nombre ne dépassait pas les 100 », estimant que ce chiffre est minime par rapport aux pays voisins ». Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs a rappelé enfin que l'Etat veillait à la protection de la mosquée de tout extrémisme, relevant qu'« il est impossible à cette instance religieuse d'exploiter les jeunes Algériens comme ce fut le cas durant la décennie noire ».